C’est pourtant une course de vitesse contre le virus – dont, en une semaine, le taux d’incidence a augmenté de 125% – qui s’est engagée en France, dans un climat estival qui ne facilite pourtant guère le respect des contraintes, mais dont, à en croire les chiffres, la nécessité sanitaire s’impose. Et la fronde a surgi là où on ne l’attendait pas vraiment: non pas contre le vaccin lui-même, mais plutôt contre ce fameux passe, dont le renforcement était destiné à pousser les derniers récalcitrants à se faire immuniser contre la Covid-19.
Cette pression, quoiqu’elle reste fondée sur le volontariat, aura finalement exacerbé les passions chez les adversaires de toute contrainte, même modérée. Ceux-ci mesurent brusquement qu’à rester potentiellement contaminables ou contaminés, ils vont être privés de nombre de plaisirs collectifs afin de protéger contre la propagation de la pandémie – qui semble bien partie pour une quatrième vague – la population qui les entoure … et eux-mêmes.
La virulence des manifestations contre le passe sanitaire a surpris. On est certes loin d’une marée humaine, mais, sur l’ensemble de l’Hexagone, les derniers cortèges ont rassemblé, au total, plus de cent dix mille personnes. Il est vrai que s’y mêlent toutes sortes de protestataires: des „Gilets jaunes“, des „Antivax“ hostiles à toute vaccination, des opposants radicaux d’extrême droite et d’extrême gauche, et jusqu’à des manifestants exigeant la démission du ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti.
Surtout, éviter un reconfinement à la rentrée
Certains de ces protestataires vont même jusqu’à voir un „apartheid à la française“ dans le fait d’être, à partir de ce mercredi, interdits de certaines réunions s’ils ne sont ni vaccinés ni testés. Tandis que d’autres n’hésitent pas à arborer, pour dénoncer la stigmatisation dont ils se prétendent l’objet, l’étoile jaune imposée à la population juive sous l’occupation nazie.
Le caractère à la fois hétéroclite et volontiers réactionnaire jusqu’au délire de telles manifestations ne rassure cependant pas l’Élysée ni le gouvernement. Lesquels redoutent – si ce n’est pour tout de suite, en tout cas à la rentrée – une sorte de convergence des mécontentements qui pourrait se révéler meurtrière pour la popularité du chef de l’État, de plus en plus évidemment candidat à sa propre succession. D’autant plus que la popularité de ce dernier, selon les derniers sondages, est en chute sensible chez les jeunes électeurs.
Le débat sur le texte législatif qui va donner une assise formelle à ces mesures s’est ouvert avant-hier soir à l’Assemblée nationale, après que le Conseil d’État en a validé l’essentiel. À Matignon, on laisse entendre que certaines dispositions pourraient être assouplies – par exemple l’obligation du port du masque, sauf dans les départements dont le préfet, au vu des statistiques locales, estimerait que la situation en justifie l’application rigoureuse.
Mais l’obsession du pouvoir reste que le nouvel élan en faveur de la vaccination se consolide et s’amplifie encore, pour pouvoir aborder la rentrée de septembre sans avoir à mettre en place un reconfinement catastrophique pour la reprise économique amorcée depuis le printemps … et pour le moral (notamment électoral) des Français.
Les CONseilers d‘État fransquillons , CONtent d’être mis en place par des CONfrères et CONNEsoeurs aussi, sinon plus CONS qu’eux , CONsidèrent pas CON le projet Con pas comme deux de leur maître Manuelle MaCON encore beaucoup plus CON que tous les CONS rassemblés dans un monde devenu lui aussi CON comme la lune . Pojet né Con de parents CONS , qui veut valider que tous les CONcitoyens CONS du président CON MaCON non piquousés contre le CONvite -94 se retrouvent comme CONS sidérés et CONsldérée comme pestifiérés et placés dans des camps de CONcentration. C‘est CON mais CONforme à la CONnerie de leur Con de NOM MaCON el la CONfirme .