Suivant le Dr. Robert Goerens du Ministère de la Santé, la commune d’Esch-sur-Alzette s’est bien parée. Plus de 1.500 doses sont aujourd’hui prêtes à l’emploi et s’il en faut plus, il suffit d’appeler le comptoir pharmaceutique luxembourgeois pour s’équiper davantage. Qui plus est, une trentaine de personnes, dont des pompiers, policiers, agents de la commune ainsi qu’une vingtaine de personnes du corps médical, sont sur place pour accueillir les arrivants.
À peine arrivez-vous à Lallange que des policiers vous attendent à côté des barrages afin que l’accueil se fasse au mieux et au plus vite, et ce de façon cohérente. Après un passage au bureau d’enregistrement, les gens sont invités à remplir un formulaire et à répondre à quelques questions au sujet de leur état de santé pour enfin procéder à la vaccination. Nous nous croirions presque à un bureau de vote, tellement que tout est bien organisé.
À Differdange c’est une histoire toute aussi similaire. Les gens s’amènent au compte-gouttes. Entre 12h et 13h45, seule une dizaine d’interessés sont venus se faire vacciner. Une triste constatation vu l’ampleur de la campagne de sensibilisation qui a coûté à l’Etat plus de 500.000 euros. Est-ce dû au scepticisme? Tandis que certains du corps médical disent attendre encore- le temps que les trois semaines entre le vaccin contre la grippe saisonnière et la grippe H1N1 s’écoulent-, d’autres déclarent ne pas vouloir se vacciner contre la grippe H1N1. Or d’après le Dr. Goerens, cela n’est que passager. Il se dit optimiste et pense que d’ici samedi plus de personnes viendront se faire vacciner, une fois la première vague sera passée qui prouvera que les effets secondaires sont identiques à ceux d’un vaccin classique.
De Maart
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