En effet, étant donné que les prestations familiales françaises sont inférieures aux allocations familiales luxembourgeoises, les frontaliers peuvent s’appuyer sur un mode de compensation financier (allocation différentielle) afin d’arriver à un montant égal aux allocations familiales luxembourgeoises.
Cependant la Caisse des allocations familiales de Moselle vient de décider la comptabilisation des « prestations françaises d’accueil du jeune enfant » avec celle des prestations familiales ce qui réduit le montant différentiel versé sous forme de compensation. La situation est d’autant plus sensible que les frontaliers n’ont pas droit aux chèques-services luxembourgois pour la garde de leur enfants.
Selon l’OGBL, « les salariés frontaliers français seront doublement punis (…) cette situation accentue encore davantage l’aspect discriminatoire des chèques-services luxembourgeois ». Afin de trouver une solution, l’OGBL compte demander une entrevue d’urgence avec le président du Conseil régional de Lorraine et le ministre luxembourgeois de la Grande Région. (You)
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