Éducation aux médias: prévenir du cyberbulling

Suivant une étude du centre d’études CEPS-INSTEAD, 30% des jeunes, âgés entre 12 et 16 ans, passent plus de trois heures devant la télévision. Sans parler du pourcentage élevé d’adolescents qui se consacrent aux jeux vidéos ou encore aux sites de socialisation.
Un constat qui ne laisse guère indifférent le député vert Claude Adam. Pour lui, il est nécessaire de protéger les jeunes des abus et des dangers des nouvelles technologies, tel que le cyberbulling. « Des compétences techniques sont requises ». 
Aussi faudrait-il encourager la formation du personnel enseignant, fournir du matériel didactique et évaluer les compétences relatives aux médias. Trop souvent c’est un concept pédagogique de l’emploi des médias qui manque, regrette le député vert.

Un mauvais „babysitter“

Mil Majerus, pour sa part, déclare qu’un agissement global est nécessaire. Car les médias représentent certes des avantages en termes de moyen d’information et de communication, mais aussi des désavantages: la pornographie, le harcèlement moral, la dépendance pour n’en citer que quelques-uns. Suivant le député, il faut bannir la télévision de la chambre à coucher.  « Les médias sont des mauvais „babysitter“».

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Du cyberbulling au « tchermobile » (19.11.2009)Eugène Berger revendique de son côté l’insertion des médias dans différents cours. L’éducation aux médias se doit être réalisée de façon conséquente.
D’après la député socialiste, Claudia Dall’Agnol, il est aussi important de rappeler les jeunes de veiller à dissocier le monde virtuel de celui de la réalité.
Enfin, Mady Delvaux-Stehres insiste sur le principe de prévention qui doit prévaloir à la répression. Sensibiliser l’opinion publique permettrait de favoriser l’emploi responsable des médias. Par ailleurs, l’éducation aux médias serait déjà pratiqué dans de nombreuses écoles et aurait fait ses preuves.
MnM