Pas de parution de journaux, pas d’informations sur les radios ou à la télévision, voilà qui devrait faire réfléchir l’opinion publique italienne qui est quelquefois trop laxiste avec Berlusconi et ses sbires. Car après les restrictions auxquelles la magistrature a été soumise, voilà que c’est à la presse que s’attaquent le président du conseil et son gouvernement par le biais d’un projet de loi visant à interdire tout compte-rendu, voire tout commentaire sur des affaires judiciaires en cours.
Appliquée à la France, une telle loi impliquerait le silence absolu sur l’affaire Bettencourt par exemple ou, au Luxembourg, sur le dossier du crash de Luxair.
Il faut toujours se méfier des débuts. Quand une loi est votée quelque part dans l’Union européenne, elle fait des émules ailleurs. Or d’ores et déjà, la société européenne est davantage marquée par l’abondance des interdits que des excès de libertés.
Force est donc d’être attentif à la situation italienne. Et de se méfier comme de la peste de ceux qui pourraient s’en inspirer. Les adeptes de la muselière existèrent chez nous en d’autres temps, déjà …
DANIÈLE FONCK
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De Maart

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