Mme Bachelot met en garde contre la menace du chikungunya en métropole

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La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a mis en garde, vendredi à Nice, contre les risques d'épidémie de chikungunya et de dengue en France métropolitaine tout en annonçant un renforcement du plan de lutte existant contre ces maladies.

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a mis en garde, vendredi à Nice, contre les risques d’épidémie de chikungunya et de dengue en France métropolitaine tout en annonçant un renforcement du plan de lutte existant contre ces maladies. „Objectivement, il y a un risque, il y a une menace mais nous avons les moyens de la prévenir“, a dit la ministre lors d’une conférence de presse. Elle a rappelé que le vecteur du chikungunya et de la dengue –le moustique Aedes, parfois nommé „moustique tigre“ en raison de sa coloration contrastée de noir et de blanc–, est présent en France et qu’une épidémie a éclaté en Italie du nord en août 2007, touchant près de 250 personnes. Neuf cas „importés“, touchant des patients ayant ramené le virus de l’étranger, principalement celui de la dengue, ont été diagnostiqués en France en 2007 mais il n’y a eu jusqu’à présent aucun cas autochtone. Le nouveau dispositif présenté par la ministre à Nice prévoit la mise en place d’une série d’actions, concernant notamment le diagnostic et la prise en charge des malades, dès l’apparition en France d’un foyer „autochtone“, touchant au moins deux patients infectés sur le sol français. „Pour répondre à la menace, l’effort des particuliers est tout à fait essentiel“, notamment pour se protéger, protéger ses proches des moustiques, et détruire les gîtes larvaires, a dit Mme Bachelot. Une campagne d’information comprenant distribution de guides, dépliants et, en cas d’épidémie, diffusions de spots télévisés et radiophoniques, a été mise au point.