Grand Prix de Valence – MotoGP: Honda fait la „fiesta“

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Grâce au Japonais Hiroshi Aoyama, couronné en 250 cc, et à l'Espagnol Dani Pedrosa, vainqueur dans la catégorie MotoGP, Honda a eu de quoi se réjouir ce week-end à Valence, à l'occasion de la dernière manche du Championnat du monde de vitesse.

Cette saison, le premier constructeur mondial a dû subir la puissance de feu de son ennemi intime, Yamaha, vainqueur sur les trois fronts en MotoGP (titres pilote, constructeur et écurie) mais aussi sacré en Superbike, Supersport et en endurance.
La délivrance est venue dimanche vers midi après que Aoyama eut franchi la ligne d’arrivée en septième position, au terme d’une course dont le scénario aurait pu être écrit par Alfred Hitchcock. Avant le 716e et dernier départ d’une catégorie 250 cc qui faisait ses adieux après 60 années de championnat du monde, le Japonais avait un capital de 21 points d’avance sur l’Italien Marco Simoncelli (Gilera) pour inscrire son nom en bas d’une liste inaugurée par l’Italien Bruno Ruffo (Moto Guzzi) en 1949. Pour ce faire, il devait finir au moins 11e de la course si son adversaire franchissait le drapeau à damiers en tête, scénario hautement réalisable pour le pilote nippon, dont la plus mauvaise place cette saison était 8e au Grand Prix de France.
En outre, côté régularité, Aoyama ne craignait pas grand monde puisqu’il avait marqué des points lors des 15 courses disputées jusque-là. Or, au 9e tour, il était 11e et Simoncelli était en tête…

Moto-cross

Lors d’une bagarre opposant les quatre hommes aux avant-postes – Simoncelli, Barbera, Aoyama et Di Meglio – le Japonais dut écarter sa trajectoire dans un grand virage à gauche et rouler un bon moment dans les gravillons, en évitant surtout de tomber: „Je me suis rappelé à ce moment-là que je n’étais pas mauvais en tout-terrain, mais mes chances de rester sur la moto ne dépassaient pas une sur deux“, a-t-il commenté après la course. De retour sur la piste après son aventure, avec 14 secondes de retard sur le leader, il s’empressa de doubler Alex Baldolini pour récupérer la 10e place et surtout un petit point supplémentaire. Alors que tout était encore possible, Simoncelli, toujours en tête, mit lui-même un terme au suspense en chutant à sept tours de la fin. Barbera se retrouvait alors vainqueur d’une course qui en rappelait de nombreuses dans cette catégories que d’aucuns vont regretter. Honda venait de sauver une partie de sa saison et Pedrosa devait y ajouter sa touche personnelle un peu plus tard en MotoGP. „Je voyais l’emplacement de Stoner vide à quelques secondes du départ et je me demandais bien pourquoi „, a-t-il déclaré un peu plus tard. L’Australien, victorieux ici l’an passé et impérial pendant les essais, venait de chuter au warm up. Pas de blessure, si ce n’est à l’amour propre, tandis que les 17 pilotes restant en lice pouvaient partir le coeur léger…

Les maux de Lorenzo

„Evidemment, c’est une manière frustrante et décevante de finir la saison“, a commenté le champion du monde 2007. „Nous procédons de cette manière depuis deux ans à tous les warm up et nous n’avons jamais connu de problèmes. Il vaut mieux que cela se passe maintenant qu’au premier Grand Prix 2010“, a-t-il souligné.
Selon les premiers témoignages, Stoner aurait glissé dans ce tour de chauffe avec des pneus encore froids. C’est la facilité d’attaque avec ce type de gomme qui a permis à Pedrosa de partir devant tout le monde pour ne plus jamais être rejoint.
Lorenzo s’y est essayé un moment, mais une ruade l’a presque éjecté de sa moto avant qu’il ne retombe sur le réservoir. Rossi, champion du monde depuis le 25 octobre, lui subtilisait alors la deuxième place pour obtenir le meilleur résultat sur ce circuit depuis 2004. En 125 cc, catégorie qui avait ouvert le bal, Julian Simon a fêté comme il le souhaitait son titre mondial devant près de 95.000 spectateurs. Son jeune coéquipier, Bradley Smith, n’était pourtant pas d’accord, mais a dû s’incliner dans le dernier virage.