Revendication anonyme du sabotage de voies ferrées en France, en Allemagne

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Des anonymes ont revendiqué dans une lettre en allemand au quotidien de gauche berlinois Tageszeitung des actes de sabotage contre des lignes de chemin de fer en France et en Allemagne en novembre.

„Parce que nous en avons ras le bol, nous avons dirigé aujourd’hui aux aurores notre colère contre les lignes de transport de (déchets) nucléaires“, écrivent les auteurs de cette missive reçue mi-novembre par la TAZ, dont l’AFP a eu copie.
Le week-end du 11 novembre, retardé par d’énormes manifestations, un convoi de déchets nucléaires retraités en France avait mis plus de trois jours pour arriver à un centre de stockage du nord de l’Allemagne. „Avec des incendies criminels et des crochets métalliques, nous avons donné le signal de notre résistance sur les lignes Paris-Strasbourg, Paris-Lille, Paris-Rhône-Alpes, Paris Bourgogne, Ludwigshafen-Mayence (ouest), Kassel-région de la Ruhr (centre et ouest), région de la Ruhr-Hanovre (idem), Brême-Hambourg (nord) et plusieurs lignes des environs de Berlin“, poursuit cette lettre. Ses auteurs signent „En souvenir de Sebastian“ (sic), probablement en référence à Sébastien Briat, un jeune militant antinucléaire mort écrasé le 7 novembre 2004 en Lorraine par un train „Castor“ chargé de déchets nucléaires allemands à destination de La Hague (ouest de la France). La police française enquête sur des actes de sabotage commis en novembre contre les chemins de fer français, qui ont entraîné de fortes perturbations. Le mode opératoire est d’accrocher un fer à béton dans la caténaire. Le parquet soupçonne un groupe français anarcho-autonome auto baptisé „cellule invisible“ autour de leur chef présumé Julien Coupat, d’être à l’origine de ces dégradations. Neuf personnes ont été mises en examen, dont deux sont encore en détention, et les sept autres sous contrôle judiciaire.