France/Marseille: mandat d’arrêt contre le Dr Maure

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Un mandat d'arrêt européen a été délivré à l'encontre du Dr Michel Maure, 59 ans, qui encourt quatre ans de prison pour de multiples opérations de chirurgie esthétique ratées, après les plaintes d'une centaine de personnes, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Un mandat d’arrêt européen a été délivré à l’encontre du Dr Michel Maure, 59 ans, qui encourt quatre ans de prison pour de multiples opérations de chirurgie esthétique ratées, après les plaintes d’une centaine de personnes, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Le mandat a été délivré vendredi après constatation que le Dr Maure „était en infraction à son contrôle judiciaire sur plusieurs de ses obligations“, selon la même source, confirmant des informations du quotidien La Provence. Parallèlement, le parquet de Marseille a ouvert la semaine dernière une enquête pour disparition inquiétante à propos de la compagne de Michel Maure et de ses trois enfants, un bébé de 8 mois et un enfant de trois ans qu’elle a eus avec lui ainsi qu’une fille de 14 ans d’un premier lit. La soeur de cette femme s’inquiète de n’avoir aucune nouvelle ni aucun contact possible depuis plus de quatre semaines. Une perquisition a été effectuée dans l’appartement du couple à Marseille, où le docteur Maure ne résidait plus quotidiennement depuis quelque temps. Quatre ans de prison ferme avaient été requis contre lui au terme de son procès en juin dernier devant le tribunal correctionnel de Marseille qui a mis son jugement en délibéré au 8 septembre. Mi-juin, après le procès, le parquet de Marseille avait ouvert une enquête après des informations de presse selon lesquelles le Dr Maure se serait soustrait aux obligations de son contrôle judiciaire. Il est soumis depuis juin 2007 à l’obligation de ne pas quitter le département et de pointer une fois par semaine. „Ces obligations ne sont pas respectées depuis le procès“, a indiqué la source judiciaire précisant que si le docteur était arrêté, le parquet demanderait une mise en détention. Poursuivi notamment pour blessures involontaires, publicité mensongère et tromperies aggravées à la suite de plaintes de 96 victimes, l’ex-médecin avait été radié définitivement de l’Ordre des médecins en janvier 2007. En février 2008, il avait également été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende pour avoir transformé son ancienne clinique en résidence et l’avoir louée par appartements.