La pollution augmente les risques d’hospitalisation et de mortalité

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Les pollutions au dioxyde d'azote, à l'ozone ou aux particules augmentent de façon significative les risques de mortalité à très court terme et, sauf pour l'ozone, d'hospitalisation, selon des études publiées mardi.


Ces études, parues dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire (InVS), ont été menées dans neuf villes françaises (Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse).
Quel que soit l’âge et la maladie, le risque de mortalité s’élève, selon les polluants, de 0,9 à 1,4% quand le niveau de pollution augmente de 10 microgrammes par m3, selon les auteurs des études. La hausse de la pollution peut être nettement supérieure à 10 microgrammes par m3. La hausse de la pollution en dioxyde d’azote et particules accroît particulièrement les risques de décès par maladie cardiovasculaire ou cardiaque, ainsi que les risques d’hospitalisation (de 0,5 à 1%, selon la pollution et les maladies), qui sont encore plus élevés pour les cardiopathies ischémiques (comme l’infarctus du myocarde). Les risques de maladie cardiovasculaire sont quasi doublés pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Enfin, une hausse du 10 microgrammes par m3 du niveau d’ozone augmente de 1,1% le risque d’hospitalisation des personnes âgées pour causes respiratoires.