US Open – Serena Williams: „Je ne l’ai pas menacée“

Jetzt weiterlesen! !

Für 0,59 € können Sie diesen Artikel erwerben.

Sie sind bereits Kunde?

Serena Williams n'a pas voulu expliquer ce qu'elle a dit à la juge de ligne après laquelle elle s'est passablement énervée, attitude qui lui a coûté le point de pénalité qui a scellé sa défaite samedi en demi-finale de l'US Open contre la Belge Kim Clijsters.

Selon des médias américains, la cadette des soeurs Williams aurait bel et bien menacé la juge de ligne. „Si je pouvais, je prendrais cette balle, je te l’enfoncerais dans la gorge et je te tuerais“, aurait-elle notamment dit.
Q: Qu’avez vous dit à la juge de ligne ?
 R: „Quelque chose qui m’a coûté un point de pénalité. Et malheureusement, c’était une balle de match. Je ne l’ai pas menacée, je n’ai rien dit… (elle ne finit pas sa phrase). Je ne m’en souviens pas, pour être honnête. J’étais dans l’instant, à un moment crucial du match. Je n’ai jamais pris part à une bagarre dans ma vie, pourquoi se serait-elle sentie menacée ? Je ne veux pas revenir là-dessus, je veux laisser ça derrière moi et passer à autre chose.“
Q: Est-ce que cela entache votre défaite ?
Q: „Je ne pense pas. Je pense que Kim a très bien joué, qu’elle a utilisé la bonne tactique. La prochaine fois que je jouerai contre elle, j’en saurai plus sur son jeu et je saurai quoi faire. Je ne me suis pas posé la question de savoir si je regrette ce qu’il s’est passé. En général, j’essaie de ne pas refaire l’histoire. J’ai essayé de tout donner et de faire de mon mieux.“
Q: Croyez-vous avoir fait une faute de pied sur l’action litigieuse ?
R: „Je suis presque sûre que oui. Si elle (la juge de ligne) l’a sanctionnée, c’est que ça doit être vrai. Elle a fait son travail. Je ne vais pas la frapper parce qu’elle fait son travail. Mais je n’ai pas été sanctionnée d’une seule faute de pied de toute la saison avant d’arriver à New York et là soudainement, ils se mettent à sanctionner ça. La prochaine fois que je joue ici, je me mettrai trente centimètres derrière la ligne.“