US Open – Le baromètre des stars du circuit

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Roger Federer, qui a retrouvé la main en gagnant son 13e titre du Grand Chelem, son premier de l'année et son 5e consécutif à l'US Open, peut respirer et vivre une fin de saison plus sereine.

 Rafael Nadal a connu une panne d’essence après un printemps et un été pavés de titres alors qu’Andy Murray a fait son apparition dans la cour des grands.
Roger Federer (SUI, vainqueur, en hausse): redevenu intouchable par moments, même s’il n’a clairement pas retrouvé son meilleur niveau. Son mental à toute épreuve et une excellente condition physique l’ont quand même ramené au top. Une nouveauté: il a montré ses émotions, extériorisé, avec des points rageurs, des cris.

Rafael Nadal (ESP, demi-finale, en baisse): l’Espagnol, qui a connu un petit coup d’arrêt dans sa saison „presque parfaite“, n’avait plus de jus, pressé comme un citron après un été dantesque. „J’en suis à 84 matches cette année, ce n’est pas facile d’être frais tous les jours“. Il garde sa place de N.1 mondial. Pour lui, c’est maintenant objectif Coupe Davis à Madrid, en demi-finale contre les Etats-Unis.

Novak Djokovic (SRB, demi-finale, stable): son jeu n’a pas ébloui et il a failli passer à la trappe contre le Croate Marin Cilic (N.30) mais le Serbe a utilisé sa tête autant que ses jambes pour avancer. Des critiques sont toutefois apparues sur ses façons d’appeler le soigneur ou de se plaindre de certains pépins, vues par ses adversaires comme des moyens de gérer le temps et la fatigue. Parlez-en à Tommy Robredo, remonté après sa défaite en 8e.
Andy Murray (GBR, finale, en hausse): l’Ecossais aura été le meilleur joueur sur dur cet été. Avec un tournoi remporté (Cincinnati) et une finale de Grand Chelem (US Open), Murray a récolté les fruits de son investissement dans une préparation physique digne de ce nom. Fin tacticien sur le court, doté d’une excellente lecture du jeu, il a été labellisé futur grand par Federer et Nadal.
David Ferrer (ESP, 3e tour, en baisse): l’Espagnol a craqué au premier test venu, sorti sans gloire par le jeune et prometteur Japonais Kei Nishikori.
James Blake: (USA, 3e tour, en baisse): le bide du tournoi. L’Américain a joué à côté de ses baskets, menacé par le 102e joueur mondial (Donald Young), vainqueur sur abandon face au 62e (Steve Darcis) et enfin sorti par Mardy Fish.
Juan Martin Del Potro (ARG, quart de finale, en hausse): la sensation de l’été a assumé son statut de serial winner, poussant sa série à 23 victoires consécutives. A 19 ans, son jeu a impressionné. Il a fini le tournoi dans un état avancé d’épuisement mental, pleurant en conférence de presse. A lui de confirmer en Coupe Davis contre la Russie (demi-finale).
Serena Williams (USA, vainqueur, en hausse): la grande dame du tournoi était au-dessus du lot. Quelle puissance ! Pas un set perdu. Seule sa soeur Venus a pu la faire trembler, en quart de finale. Nouvelle N.1 mondiale, elle a les moyens pour le rester. Et semble en avoir l’intention.
Jelena Jankovic (SRB, finale, en hausse): sa condition physique et son jeu se sont améliorés au long du tournoi jusqu’à l’amener à sa première finale en Grand Chelem. Inlassable défenseure en fond de court, au prix de multiples grands écarts, elle a manqué d’esprit offensif mais s’est bien battue.
Ana Ivanovic (SRB, 2e tour, en baisse): défaite par la 188e joueuse mondiale (la Française Julie Coin). Méconnaissable depuis son succès à Roland-Garros.
Dinara Safina (RUS, demi-finale, stable): la Russe a confirmé son excellente deuxième partie de saison en profitant de l’effet d’aubaine née de l’élimination d’Ivanovic. Trop juste encore pour résister à l’ouragan „Serena“. Seulement quatre défaites depuis quatre mois sur le circuit (hors JO).