Open d’Australie – Seule Venus s’est éteinte

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Alors que les choses sérieuses ne font que commencer pour les favoris à l'Open d'Australie avec les premières confrontations entre têtes de série à partir de vendredi, Venus Williams a déjà pris la porte devant la 46e joueuse mondiale.

 Au soir du deuxième tour jeudi, un constat s’imposait: tous les gros sont encore là, ou presque. Il y a bien David Nalbandian, resté à quai mercredi. Mais l’Argentin est, avec Robin Soderling, le seul dans ce cas parmi les seize premières têtes de série du tableau masculin. Chez les femmes aussi, c’était le calme plat avec Radwanska et Schnyder comme uniques victimes de marque. Jusqu’à ce que l’Espagnole Carla Suarez Navarro, 20 ans, frappe le premier gros coup de la quinzaine en boutant Venus Williams, classée quarante rangs devant elle, du tournoi. Seul le premier set a été conforme à la logique. Puis Suarez Navarro a „joué et gagné“ 2-6, 6-3, 7-5 comme elle l’a résumé, en jouant un tennis très offensif. „Il le fallait sinon Venus allait prendre le contrôle“, a ajouté la jeune fille des Iles Canaries. Suarez Navarro s’était fait connaître l’année dernière à Roland-Garros où elle avait atteint les quarts de finale après être sortie des qualifications. Mais elle n’avait encore jamais battu une joueuse aussi bien classée que Venus. „C’est un sentiment… génial.“
Nadal tranquille —————- „Ce n’est évidemment pas très drôle, a estimé pour sa part Venus. Il faut dire que ce n’est que la cinquième fois de sa carrière que la septuple championne en Grand Chelem quitte si tôt un tournoi majeur. Elle restait pourtant sur une victoire au Masters qui lui laissait beaucoup d’espoir. Mais Melbourne, où elle n’a jamais fait mieux qu’une demi-finale, ne lui réussit visiblement pas même si l’Américaine a réfuté la thèse de la malédiction. „Je ne crois pas à la sorcellerie et ce genre de choses.“ Pour le reste, la journée a été conforme aux prévisions. Il y a eu deux superbes thrillers en cinq sets – Igor Andreev vainqueur face à Ernests Gulbis et Mario Ancic face à Ivo Karlovic – mais pas d’autres sensations. „Pas de problème“, a signalé Rafael Nadal, vainqueur 6-2, 6-3, 6-2 du Croate Roko Karanusic, qui a laissé seulement onze jeux à ses deux premiers adversaires.
„J’ai gagné à Toronto, Montréal, Madrid, Indian Wells et aux jeux Olympiques sur une surface en dur. Alors je peux aussi gagner ici, c’est évident“, a prévenu le N.1 mondial qui dans les deux Grands Chelems sur dur, l’US Open et l’Open d’Australie, n’a jamais dépassé les demi-finales.
Tsonga solide ————- Andy Murray non plus n’a connu aucune frayeur face à Marcel Granollers (6-4, 6-2, 6-2), tout comme James Blake face à Sébastien De Chaunac (6-3, 6-2, 6-3). Elena Dementieva a remporté sa douzième victoire de suite cette année devant Iveta Besenova (6-4, 6-1). L’autre soeur Williams, Serena, a éteint sur le tard un début de rébellion de l’Argentine Gisela Dulko (6-3, 7-5). Le seul à avoir finalement vraiment transpiré a été le finaliste sortant Jo-Wilfried Tsonga. Mais le Français a fait preuve d’un énorme mental pour défendre une balle de set dans le deuxième set et trois autres, consécutives, dans le tie-break du troisième face à Ivan Ljubicic (6-7, 7-6, 7-6, 6-2). „Je n’ai rien lâché. Je n’ai jamais pensé que je pouvais perdre ce match. J’étais dans ma bulle“, a déclaré Tsonga. Il s’est comporté comme le digne leader d’un contingent français qui fond avec ambition sur Melbourne, fort de lieutenants comme Gilles Simon, Richard Gasquet ou Gaël Monfils.