Mondial-2010/barrages aller – La Russie remporte la première manche

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La Russie s'est imposée 2-1 face à la Slovénie samedi à Moscou grâce à un doublé de son milieu de terrain Diniyar Bilyaletdinov, mais a raté la bonne affaire en concédant la réduction du score à deux minutes de la fin, en match de barrage aller au Mondial-2010.

Une victoire 1-0 au match retour mercredi suffirait à la Slovénie pour se qualifier pour sa deuxième Coupe du monde (après 2002). Les Slovènes ont mérité leur but (Pecnik, 88), passant résolument à l’attaque après avoir encaissé leur 2e but. Ils auraient même pu repartir de Moscou avec le gain du match nul si le gardien russe Akinfeyev n’avait pas repoussé une dernière tentative du défenseur Marko Suler dans le temps additionnel.
Après un début de match prudent, la Slovénie a mis à l’épreuve la défense russe avec une série de corners. La première occasion sérieuse a pourtant été russe, quand un tir de l’attaquant de Chelsea Yury Zhirkov a été repoussé par une jambe du gardien slovène Samir Handanovic (14). Les Russes sont repartis à l’attaque, et après avoir repoussé un puissant coup franc de Sergei Ignashevic, Handanovic a dû s’incliner quand Bilyaletdinov s’est joué de deux défenseurs avant d’envoyer le ballon dans la lucarne droite (40).
Poussée par 70.000 spectateurs, la Russie s’est créé une série de nouvelles occasions après la pause, jusqu’à ce que Bilyaletdinov signe son deuxième but de la soirée (52).
Piqués au vif, les Slovènes se sont rués à l’attaque. Mais ils ont buté sur une défense russe intraitable et se sont même exposés à de dangereuses contre-attaques, avant de parvenir, en toute fin de match, à réduire le score grâce à un but de la tête de Nejc Pecnik (88). „C’est toujours décevant de laisser l’adversaire marquer à la fin, mais nous ne pouvons en vouloir qu’à nous-même. Nous avons eu plein d’occasions d’accroître notre avantage, et nous les avons laissées passer“, a déclaré le sélectionneur de la Russie, le Néerlandais Guus Hiddink. „C’est mieux d’être blessé que mort“, a philosophé son homologue slovène, Matjaz Kek. „J’ai confiance qu’à la maison, la chance sera de notre côté“.