Ligue 1 – Marseille perd le nord à Lens

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Après la demi déception du nul à Milan en Ligue des Champions (1-1), Marseille a craqué dans le temps additionnel sur une tête d'Eduardo et s'est incliné à Lens (1-0), lors de la 15e journée de L1, samedi à Bollaert.

L’OM, que Didier Deschamps avait remanié avec Heinze, Bonnart, Brandao (entré à la 52e) et Lucho (entré à la 63e) sur le banc, a encaissé sa deuxième défaite de la saison à l’extérieur. Décidément le nord ne lui réussit pas: il avait subi son premier revers en déplacement à Valenciennes (3-2). Dans un stade plein, les Lensois ont montré qu’ils étaient totalement rétablis de leur période sombre de huit matches sans succès (5 défaites, 3 nuls). Ils ont remporté leur troisième succès de suite après Sochaux (2-1) et Nancy (2-1), ce qui leur permet de grimper au classement (14e). Pris de vitesse et par la volonté des Nordistes, les Marseillais, peut-être fatigués par les joutes européennes, ont été bousculés. La défense inédite – avec Bocaly et Taiwo sur les côtés alors que Hilton qui faisait son retour à Lens et Diawara étaient dans l’axe – n’a pas toujours montré une grande sérénité.

Mandanda décisif 
L’attaque n’a pas été plus en évidence, surtout en première période. Morientes, titulaire, n’a eu que peu de poids et a manqué la cible sur quelques têtes. Les entrées de Lucho et Brandao ont apporté un plus. Mais Niang, bien muselé, était loin d’être à son meilleur niveau. S’ils ont cru s’en sortir sans trop de dégâts avec un nul, les Marseillais ont fini, face à des Lensois qui ne lâchaient rien, par encaisser un but: un coup-franc de la droite de Roudet a été repris de la tête par Eduardo, Mandanda étant impuissant sur ce coup (90+3). Le gardien international avait auparavant sauvé les meubles phocéens. Il avait notamment détourné du bout des doigts une frappe de l’ancien Marseillais Maoulida (3). Il avait surtout repoussé le penalty obtenu (après une faute de Bocaly) et tiré par Demont, dont c’était le deuxième loupé dans cet exercice après Lyon (62).
Un peu plus dominateurs après la pause, les Phocéens se sont créé des espaces et ont été un peu plus dangereux. Mais ils manqué de précision dans certains gestes pour faire la différence comme Niang qui a loupé le cadre (79) ou est tombé sur Runje (49).