Ligue 1 – Bordeaux fait plier Nantes et reste calé dans la roue des Lyonnais

 Avec cette cinquième victoire consécutive, qui fait notamment suite au carton infligé au Paris SG la semaine dernière (4-0), les Girondins continuent de gérer au mieux la pression inhérente à la course au titre, et comptent désormais 41 points (2e), à une petite unité du leader lyonnais. Les hommes de Laurent Blanc, supérieurs physiquement et techniquement, ont parfois imprimé un rythme difficile à tenir pour les Canaris, souvent dépassés, en particulier dans la première demi-heure. Après l’ouverture du score de Gourcuff (11), ils ont toutefois été mis à mal par la combativité nantaise, surtout en seconde période et auraient pu regretter de ne pas avoir tué le match plus tôt. Mais un but sur corner de Chamakh (70) allait sceller la victoire bordelaise, malgré une réduction du score tardive de Djordjevic (89).
C’est au terme d’une action collective de toute beauté que les Bordelais ont ouvert la marque.
Au centre du terrain, Cavenaghi passait en profondeur pour Gourcuff, une nouvelle fois remarquable tout au long du match. Le joueur prêté par l’AC Milan lançait Wendel sur la gauche, qui décalait à son tour Trémoulinas sur sa gauche, dont le centre parfait trouvait la tête imparable de Gourcuff, lancé aux six mètres (0-1, 11).

Nantes pousse, Bordeaux marque
Les Bordelais confisquaient alors le ballon et Alonzo devait se montrer vigilant sur un coup franc de Gourcuff (19), tandis que Guillaume Moullec était contraint de sauver sur sa ligne une tête de Henrique sur corner (24). Etonnamment, ces occasions allaient coïncider avec la fin de la mainmise girondine. Avant le repos, la reprise de De Freitas s’envolait au dessus de la cage de Ramé après un joli déboulé de Ndaw (37), mais la pression était bien devenu nantaise.
Ndaw par deux fois (59, 64), et Bekamenga (63) auraient pu permettre aux Canaris d’égaliser. C’était avant que Chamakh ne leur ôte tout espoir de revenir dans la rencontre, au plus fort de la poussée nantaise. Djordjevic et les Nantais méritaient de sauver l’honneur (89) et Abdoun aurait pu être le héros des Jaunes (frappe contrée dans la surface, 90), mais la lutte pour le maintien nécessite une qualité que les Girondins ont montré eux dans leur course au titre: le réalisme.