Les difficultés de Fortis et Dexia inquiètent le football belge

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Les difficultés rencontrées ces derniers jours par les banques Fortis et Dexia, secouées par la crise financière, inquiètent les dirigeants du football belge, généreusement soutenu ces dernières années par ces deux grands de la bancassurance.

Principaux parraineurs respectivement d’Anderlecht et du FC Bruges, le belgo-néerlandais Fortis et le franco-belge Dexia viennent d’être renfloués par les pouvoirs publics -belges, néerlandais, luxembourgeois et français – après une alarmante descente aux enfers boursière.
Sponsor maillot d’Anderlecht, plus gros budget de la première division belge, Fortis injecte chaque saison entre 5,5 et 7 millions d’euros dans les comptes du club bruxellois, ce qui représentent environ 20% de ses rentrées, selon les dirigeants „Mauves“ cités par le quotidien Het Laatste Nieuws.
 „Fortis nous soutient depuis 25 ans et est encore sous contrat avec nous pour deux années. J’imagine que Fortis ne va pas nous lâcher du jour au lendemain“, note le manager général du club, Herman Van Holsbeeck, qui ajoute toutefois que „personne ne sait ce que nous réserve l’avenir“. Le discours est comparable au FC Bruges, autre ténor du championnat de Belgique, parrainé par Dexia à hauteur de deux millions d’euros par an couvrant 10% du budget des „Blauw en Zwart“. „La chute brutale du cours de Dexia est de nature à nous interpeller. Mais rien jusqu’ici ne nous permet de croire que notre collaboration va s’arrêter là“, indique le directeur général brugeois, Filips D’Hondt, cité par le journal Le Soir.
Dans la presse belge, des porte-parole des deux banques assurent que la crise n’aura aucun impact sur ces contrats de parrainage. Mais des analystes jugent que les banques, souvent venues en aide aux équipes endettées, devraient désormais se montrer peu disposées à assister des clubs de plus en plus catalogués comme entreprises à risques. D’autres notent que le financement de nouveaux stades, nécessaires si la Belgique souhaite organiser le Mondial-2018 (avec les Pays-Bas), sera rendu plus ardu par la situation financière actuelle.