Série: Stade national de Luxembourg (2)L’asbl Kockelarena contre un projet qui ne tenait pas la route

Série: Stade national de Luxembourg (2) / L’asbl Kockelarena contre un projet qui ne tenait pas la route
L’écho était extrêmement positif et l’est d’ailleurs resté pendant toute une décennie, le projet s’emballant même par moments Photo: Editpress/Alain Rischard

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L’idée de la construction d’un nouveau stade de football, pour remplacer celui de la route d’Arlon, avait déjà été évoquée au Conseil communal de la Ville de Luxembourg par Nicolas* au début des années 90, quand il s’est agi de procéder à une première rénovation coûteuse de cette structure, déjà vétuste et dépassée à l’époque. Lorsqu’en octobre 2005, Nicolas, dans le cadre de son retour à Luxembourg, s’est de nouveau présenté aux élections communales, il lui est arrivé, quelques mois avant l’échéance, de rencontrer des amis qui n’étaient pas au courant de sa candidature.

En ce qui concerne d’abord la mise en place de l’asbl Kockelarena, fort de plusieurs expériences antérieures, il fallait d’abord mettre en place une structure organisationnelle. En politique rien ne vaut l’organisation! Il s’agissait de mettre sur pied, dans un premier temps, un comité exécutif. Pour ce faire Nicolas a puisé abondamment dans la liste de ses nombreux amis et connaissances dans le monde sportif luxembourgeois, notamment Peggy R., championne de tennis de table, Tutti K., ami personnel et sportif invétéré, Jang S., à l’époque vice-président de la FLF, Marcel G., reporter et dirigeant cycliste, Armand R., entraîneur de foot et reporter, Michel C., entraîneur de football. Plus tard Joe H. est venu rejoindre l’équipe. Petite parenthèse qui donne un aperçu de la probité de certain(e)s: Michel C. était fonctionnaire de la Ville de Luxembourg, voire même membre du DP. L’échevine citée plus haut (voir Tageblatt du 2 août) ne s’est pas gênée pour lui remonter les bretelles, lui signifiant qu’un employé communal avait un certain devoir de réserve à respecter dans le cadre d’un tel projet, une menace à peine voilée. Vive la muselière …

En parallèle, il fut mis en place un comité VIP, comprenant presque tout le gratin du sport luxembourgeois, que voici:
Gaul Charly(), Philipp Paul, Fiegen David, Regenwetter Jean, Hellers Guy, Moureaud Tun, Schleck John, Braun Nicky, Kaber Danièle, Gillen Lull (†), Holtz Luc, Clement Misch, Agosta Marc, Gilles Mars(), Krings Armin, De Prins Alvin, Regenwetter Peggy, Sinner Jemp, Schleck Frank, Schleck Andy, Schiltz Jang, Thielen Christian, Carrier Ed (), Dupont Line, Federspiel Ben, Reuter Jeff, Klein Tutt(), Kollwelter René, Muller Igor, Braun Gordon, Hardt Jang, Hoffmann Nicky(), Rischard Luss, Triebel Pascal, Pétré Sarah, Langers Pierrot, Langehegermann Val, Neis Norbert, Risch Karin, Schmit Nico, Thielen Fern, Wagner Paul, Hansen Joe, Langers Roby, Würth Ben, Rausch Armand, Schaber Fernand, Ney Camille, Hilger Romain, Spogen Dan, Catani Aldo, Rauchs Roby, Krahen Markus, Superville Charles, Schaack Roland, Hansen Jean(), Bernard Zenon, Ackermann Hary(+), Diederich Bim, Angel Marc, Scheuer Jos, Schlechter Marcel, Wohlfart Georges(), Hengel René(), etc.

Un premier grand succès

Une conférence de presse, trois semaines avant les élections communales de 2005, constituait un premier grand succès, l’écho était extrêmement positif et l’est d’ailleurs resté pendant toute une décennie, le projet s’emballant même par moments. Cette conférence avait lieu à la Brasserie de Kirchberg, depuis plus d’une décennie le troquet favori de Nicolas, et, notamment, il y fut distribué un CD-Rom avec l’ensemble des propositions de l’asbl. Pour la petite histoire: en absence de tout sponsor, l’ensemble des frais occasionnés, ce jour-là et après, a été assumé par Nicolas.

Cet article du Tageblatt sur la présentation du projet Kockelarena a été publié en 2005
Cet article du Tageblatt sur la présentation du projet Kockelarena a été publié en 2005

La stratégie de Kockelarena était limpide: avec la recette de la vente du stade de la route d’Arlon, estimée à quelque 55 millions d’euros par Willy H., un agent immobilier de la place, on avait de quoi construire un nouveau stade ailleurs et, en plus, contrecarrer l’argument récurrent de la vox populi protestant régulièrement contre ce type de dépenses. Un autre argument qui n’a jamais été contredit résidait dans le fait qu’il est plus intéressant, en termes de coûts, de construire trois structures à un endroit au lieu d’en prévoir trois à trois endroits différents.

Il était d’ailleurs intéressant de noter de quelle manière tous les responsables politiques concernés ont fui le débat direct. Nicolas, à un certain moment, avait proposé un débat contradictoire à la télé avec l’échevine et avec le ministre Jano. Refus. Il en fut de même au groupe parlementaire socialiste, que Nicolas avait réintégré en tant que conseiller d’Etat, ou au groupe socialiste du Conseil communal, dont il était également redevenu membre après les élections de 2005. Il y avait comme une gêne collective où la raison devait s’écraser face au pouvoir, face à la hiérarchie et face à l’égo démesuré de certains. Et la seule remarque d’Alex B., président du LSAP et président de la Fédération d’athlétisme, donc concerné à double titre, était de relever trois fautes d’orthographe dans le Livre blanc élaboré par Nicolas, dont il sera encore question. Des années plus tard, au moment d’aviser le programme quinquennal des infrastructures sportives, le Conseil d’Etat, par l’intermédiaire de la plume de Nicolas, avait enjoint officiellement et „institutionnellement“ le gouvernement à procéder, pour le moins, à une étude de faisabilité et de rentabilité pour évaluer le coût des différents projets en discussion, également en vain.

La grosse artillerie

Dans un premier temps, les personnes étaient plus têtues que les faits. Au fil des années, le dossier a pris une drôle de tournure. L’échevine précitée, fière comme une poule, a sorti de son chapeau un projet de construction d’une piste cyclable couverte par une espèce de structure bâchée, à côté des terrains de l’espace sportif existant à Cessange, et, surtout, sur l’emplacement d’une ancienne décharge de déchets ménagers, enfouis depuis des années. Dès le début ce projet était maudit et ne tenait pas la route, le bourgmestre Paul H. l’avait rapidement compris mais se heurtait à la forte tête de son échevine qui voulait passer en force, coûte que coûte. Elle ne voulait pas perdre la face, surtout vis-à-vis de son grand copain Nicolas qui était à l’affût. La proposition de l’exécutif communal est devenue rapidement la risée du monde sportif, l’échevine également. Le ministre, bien qu’impliqué, essayait de faire le canard. Le projet était conçu au début comme une création hybride, se situant entre une simple piste couverte et les exigences d’un vrai vélodrome.

Nicolas a sorti la grosse artillerie pour dénigrer le projet et le critiquer de toutes parts, les munitions pour ce faire se trouvaient par terre, il ne fallait que se baisser pour les ramasser: espace exposé aux vents et aux intempéries à cause d’une fermeture incomplète, absence d’espaces sanitaires, souterrain rempli de déchets ménagers et donc, en cas d’enfouissement de poteaux, risque d’émanation de gaz confirmé par une étude d’impact, commandée finalement par le Ministère de l’environnement, mais gardée secrète, auprès de Geoconsult, un institut allemand spécialisé dans les études d’impact. Nicolas a pu se procurer cette étude et l’a rendue publique. Les experts posaient plusieurs dizaines de questions ouvertes ou rhétoriques, évoquaient la présence de couches de déchets ménagers souterraines qui continuaient d’être en activité, risquant de faire entrer des émanations de gaz au sein même de la structure. Nicolas ne s’est pas retenu pour proposer la mise à disposition de masques à gaz à tous les futurs pistards. Pour finir, l’absence d’espace de stationnement pour un public nombreux a clôturé la liste des aspects négatifs de ce projet. Le jugement dernier de ces spécialistes était dévastateur pour ses auteurs, ou plutôt pour l’(ir)responsable échevine des Sports et son compère, le pauvre Jano, ministre des Sports.

Voici le texte d’une lettre ouverte que Nicolas a publiée et adressée au bourgmestre de l’époque, Paul H., question de mettre la pression:

„Vélodrome: pourquoi je bouderai le Conseil communal (lettre ouverte au bourgmestre de la Ville de Luxembourg).

Oui M. le bourgmestre, j’ai décidé de ne pas assister à la réunion du Conseil communal de vendredi 25 juillet 2008 où vous avez prévu de proposer au Conseil communal le vote d’un avant-projet sommaire de la construction d’un vélodrome sur l’ancienne décharge au sous-sol bien vivant de Cessange. Je n’ose imaginer la déception que vous devez éprouver …

Sachez qu’il y a deux raisons majeures à cette absence. La première est objective et a un caractère quasi officiel: une association de Marseille, l’ADCEI, que je préside sera officiellement consacrée le même jour futur chef de fil du réseau français de la Fondation Anna Lindh qui œuvre dans le domaine du dialogue euro-méditerranéen.

Mais il y a une deuxième raison, plus subjective. Il ne vous a certainement pas échappé que depuis des mois je m’intéresse de près au dossier de la construction de ce vélodrome prévu sur le site pollué de l’ancienne décharge de Cessange. Jamais, de mémoire, je n’ai été confronté à une telle mascarade, à un dossier qui m’a fait connaître tant de sentiments, voire de ressentiments très forts, des fois proches du dégoût: contenu changeant et fluctuant au gré des vents, mauvaise préparation et gestion catastrophique de votre échevine (ir)responsable du sport, n’y connaissant manifestement rien, financement aventureux, opaque et aléatoire, impact écologique et sanitaire carrément dangereux à en croire les spécialistes de Geoconsult que vous ignorez superbement, désinformation ou information partielle, voire tronquée des conseillers communaux et de l’opinion publique, absence de planification et de coordination entre vos propres services, entre les divers ministères concernés et, cerise sur le gâteau, personne parmi la brochette de têtes intelligentes qui se sont penchées sur ce malade n’avait remarqué que le gouvernement, ou une partie de ce dernier, avait prévu la construction future d’une nouvelle ligne de chemin de fer entre l’ancienne capitale du pays, la Ville de Luxembourg, et la nouvelle, Esch-sur-Alzette et devant traverser l’emplacement même du vélodrome (défense de rigoler…).“

Explication de texte: au Conseil communal, pour titiller le bourgmestre, Nicolas ne cessait de lui reprocher le fait que la Ville de Luxembourg avait laissé filer l’université à Esch, alors qu’elle devrait se trouver à Luxembourg-ville. Dès lors Nicolas affirmait que Esch serait dorénavant la nouvelle capitale du pays, aux dépens de la Ville de Luxembourg.

„Dommage que le ministre de l’Economie ne fût pas au courant de ce futur ouvrage très important pour le développement économique du pays sinon il aurait pu en avertir le ministre des Sports qui s’occupe avec la Ville de Luxembourg du projet du vélodrome … (en fait la même personne détient les deux ministères, hi hi). Je pourrais continuer cette liste. Je pourrais parler du gâchis, des manipulations, des pressions sur des élus, des faux-semblants, de la mascarade généralisée, de l’ignorance délibérée d’études et d’avis contraires à votre démarche, des changements de pied permanents de certain(e)s (ir)responsables.

La gestion de ce dossier au niveau politique est une honte et une gifle à tous ceux qui continuent de croire à un minimum de transparence, d’ouverture et d’échanges démocratiques. Il ne me reste qu’à vous rappeler que vous êtes le premier responsable, politiquement parlant, de toute conséquence, à quelque niveau que ce soit, du vote que vous semblez imposer contre vents et marées et, surtout, contre toute forme de bon sens. Vous allez le regretter un jour, j’en suis intimement convaincu, mais alors il sera trop tard, hélas.

C’est vrai que d’ici là vous n’occuperez plus la fonction de bourgmestre …“

Une vraie débandade

L’argument du tracé de la future ligne de chemin de fer décrite a constitué le coup de massue pour ce qui était le projet commun de Nchen et de Jano, à part tous les autres arguments qui parlaient également contre le site et contre le projet. Manifestement, au niveau gouvernemental, la main gauche n’était pas au courant des activités de la main droite. Et les deux mains ignoraient la législation existante, tout simplement. Il est à noter que le projet d’une liaison directe Esch – Luxembourg a refait surface, en 2018, sous la forme de la construction d’un tramway rapide entre les deux villes les plus importantes du pays. La construction de la piste à l’endroit prévu aurait rendu impossible ce projet d’intérêt national.

Rarement projet n’avait cumulé autant d’arguments négatifs. Une vraie débandade! Nicolas, en sa qualité de conseiller communal, a alerté le ministre concerné en lui envoyant la lettre ci-après:

„ A M le Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, Luxembourg
Conc. projet de construction d’un vélodrome : procédures et aspects légaux
Monsieur le Ministre,

(…) Dans le cadre du projet de construction d’un vélodrome sur l’ancienne décharge de la Ville de Luxembourg à Cessange, il s’avère qu’il y a incompatibilité entre ce projet et le projet gouvernemental de vouloir construire, dans un futur plus ou moins proche, une nouvelle ligne de chemin de fer Luxembourg – Esch-sur-Alzette. Je n’ai pas besoin de souligner qu’en terme de hiérarchie des normes, le projet communal doit céder le pas au deuxième, véritable priorité nationale et retenu comme tel dans la procédure ad hoc prévue dans la loi modifiée du 21 mai 1999 concernant l’aménagement du territoire. Petit clin d’œil: à l’époque j’étais président de la commission de la Chambre des députés qui travaillait sur ce projet alors que vous en fûtes un membre très actif (sic – Nicolas, en copiant ces lignes en 2018).

Le projet de construction du vélodrome, un projet abracadabrant sur le plan environnemental et sanitaire, aventureux sur le plan financier, est prévu à l’emplacement même du couloir qui, par le biais du plan sectoriel Transports qui sera publié dans les prochains jours, doit être réservé à ce type de construction retenu dans le Programme directeur de l’aménagement du territoire. Il ne sert à rien, ici et maintenant, de s’éterniser sur les problèmes de coordination qui manifestement existent au sein des différents services et ministères de l’Etat, toujours est-il que le bourgmestre de la Ville de Luxembourg, qui connaît les mêmes problèmes de coordination entre ses services, a prévu de soumettre, au Conseil communal, à un premier vote d’approbation, le projet de construction du vélodrome. (…)“

Et Nicolas de demander de faire retirer ce projet de l’ordre du jour du Conseil communal. Résultat des courses: le projet accumulait trop de points négatifs sur de nombreux plans: écologique, sanitaire, aménagement du territoire, aménagement communal, financier, sportif, architectural, etc. Il commençait à tanguer dangereusement.

Echapper au ridicule

Pour faire court: finalement le projet a évolué pour essayer de devenir un véritable vélodrome, mais, pour comble de malheur, la piste en bois prévue dès lors n’était pas aux normes internationales, elle était trop longue de plus de trois mètres … Du vrai n’importe quoi! Encore une déculottée pour les responsables, échevine des Sports en tête suivie du ministre des Sports, champion de la discipline faire le canard. Pour les questions techniques, Nicolas s’est d’ailleurs fait conseiller en permanence par l’ancien pistard et champion Lull G. (d’ailleurs plein de „louanges“ pour le ministre et pour l’échevine précitée, tout en étant membre émérite du DP!) qui était en contact avec un constructeur allemand de vélodromes internationalement reconnu, dont les responsables luxembourgeois ont refusé obstinément la main tendue. Pas besoin de rappeler que rien n’a été entrepris par Nicolas, sans l’aval de Reejang, à l’époque président de la Fédération du sport cycliste du Luxembourg, ami personnel de Nicolas. Il faut d’ailleurs préciser que le pauvre ministre des Sports, censé financer la majeure partie du projet qui prenait l’eau de toute part, continuait de faire le canard pour rester en retrait, afin d’échapper au ridicule. Peine perdue.

Entretemps le même ministre refusait de se positionner par rapport au projet Kockelarena pour des raisons exclusivement personnelles. Nicolas avait même initié une rencontre dans un café du Fetschenhof réunissant le président de la FLF Paul P., son vice-président Jean S. et le président de la FSCL, Reejang. Alors que Nicolas a proposé de se mettre en retrait au cas où le ministre allait faire sien, au moins au niveau d’une étude de faisabilité, le projet Kockelarena, le ministre a demandé le silence radio de tous pour quelques mois, afin de pouvoir se concentrer sur ce qu’il appelait SON projet de stade de football, avec éventuellement un vélodrome, qu’il avait prévu de faire construire par un promoteur immobilier à Livange, à côté de l’autoroute, sur un terrain se trouvant dans une zone protégée voire inondable, donc a priori inconstructible.

Le stratagème était limpide, le stade du football devait constituer en fait le cheval de Troie qui cachait (mal) la construction d’un hypermarché, seulement rendu possible légalement grâce au caractère „national“ du terrain de foot. Une bouffonnerie et une magouille sans pareilles, mettant même le ministre de l’Aménagement du territoire, le pauvre Jean-Marie H., en difficulté, par ailleurs constamment à côté de la plaque par rapport aux deux projets évoqués, mais est-ce vraiment une nouvelle?

René Kollwelter, ancien international de football et auteur de „Voyage au bout des jours“
René Kollwelter, ancien international de football et auteur de „Voyage au bout des jours“ Photo: Editpress/Alain Rischard

Un chapitre plein de rebondissements

Récemment le stade national de football et de rugby a été présenté à la presse. Si ce projet, à première vue, semble recueillir entretemps un large consensus, tel n’a pas toujours été le cas. Ainsi il est intéressant de connaître ses tenants et ses aboutissants et, surtout, ses rebondissements au fil des quinze dernières années. Dans son dernier livre „Voyage au bout des jours“, René Kollwelter, ancien international de football, en sa qualité de président de Kockelarena asbl, moteur principal de la construction du stade en question et association qui a suivi de près ce projet, longtemps très controversé, revient sur sa genèse. Avant l’inauguration prévue la deuxième moitié de cette année, il nous autorise à publier, en plusieurs séquences, la totalité du chapitre consacré à cette histoire qui, par moments, a ressemblé à un vrai feuilleton.
* A noter que dans l’ouvrage en question, l’auteur à la fois acteur, narrateur et personnage principal s’est servi du personnage de Nicolas comme d’un pseudonyme, pour vous raconter cette histoire par moments rocambolesque à travers ses lunettes à lui.