Guy Hellers: „Mobbing und Provokationen“

Guy Hellers: „Mobbing und Provokationen“

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FUSSBALL - Am Donnerstagabend reagierte der ehemalige Nationaltrainer Guy Hellers in einer Pressemitteilung auf die Äußerungen von FLF-Präsident Paul Philipp im Rahmen des Kongresses des Fußballverbands am vergangenen Samstag in Diekirch.

Philipp hatte Hellers vor den Vereinsdelegierten des Vertrauensbruchs beschuldigt. Vorwürfe, die er bereits im Vorfeld im Tageblatt-Interview geäußert hatte. Grund war u.a. ein „Streik“ des FLF-Trainerteams wegen ausstehender Lohnzahlungen. Weiterhin erklärte der Verbandspräsident, dass alles Mögliche getan wurde, um die Arbeit des ehemaligen Nationaltrainers zu unterstützen.

All diese Aussagen will Hellers nicht so stehen lassen und nahm Stellung. Er spricht von Mobbing und Provokationen. Seine Bilanz zum Thema Fußballschule sieht eher düster aus und einen „Streik“ hätte es nie gegeben, sondern vielmehr einen „Solidaritätsakt“. Unzufrieden zeigt er sich auch über die Zusammensetzung seines Trainerteams. Seine Vorschläge und Wünsche seien in keinster Weise vom FLF-Verwaltungsrat berücksichtigt worden. Genauso wie seine Idee, die Jugendauswahlen in den einheimischen Meisterschaftsbetrieb zu integrieren. Was das sportliche Programm in der Fußballschule angeht, so sei das erst nach Diskussion mit Paul Philipp definiert worden, so Hellers abschließend. 

Hier der integraleText der Stellungnahme des Ex-Nationaltrainers:

La vérité selon le Président

Pourquoi réagir maintenant?

Comme je l’ai toujours déclaré après ma démission, je voulais garder le silence et laisser travailler les gens en place.

Alors pourquoi réagir maintenant, et seulement maintenant?

En période d’élections pour la présidence de la FLF, je ne voulais pas m’immiscer dans le débat „électoral“ pour ne pas donner l’impression de prendre parti pour ou contre un candidat.

Aujourd’hui, comme on m’accuse et me reproche des faits qui ne correspondent pas à la réalité, je me dois de clarifier certains points. En effet, en écoutant ou en lisant toujours le même son de cloche, celui du Président, ma réputation et mon intégrité sont mises en cause. J’estime que j’ai assez de mérite pour le football luxembourgeois pour qu’on me traite différemment.

Si donc maintenant le Président sortant et nouvellement élu de la FLF ne sait pas être fair-play, je n’ai plus aucune raison de me taire.

Mes réponses aux propos du Président

Les déclarations du Président reproduites dans les colonnes de ‘son’ journal, le „T “ sont incorrectes, voire déformées. Entre parenthèses, il y a lieu de constater qu’après l’histoire du courrier électronique anonyme en date du 14 juin 2008, le „T“ a bien changé de cap concernant le Président et le CA de la FLF.

– Fait est que j’ai démissionné en date du 3 août 2010. Pour la simple raison qu’au bout de quelques années de mobbing et de provocations, et quoiqu’en dise le Président, j’en avais marre. Contractuellement j’aurais pu rester en place jusqu’au 31 décembre 2011 pour toucher mon salaire. Je n’en avais plus l’envie. J’aimais trop mon travail pour continuer à œuvrer dans ces conditions d’opposition et de brimade.

– Fait est encore que lors d’une réunion du CA, à l’ordre du jour de laquelle se trouvait la politique sportive pour la saison 2010-2011, j’ai effectivement demandé une prolongation de contrat qui serait allée dans le même sens que le programme sportif proposé de ma part. Par ailleurs, et vu le climat de défiance qui regnait alors au sein de la FLF, c’était une manière de voir, si la confiance pouvait être encore de mise.

La réponse du Président fut „non“!

– Concernant l’affaire „Arny Kirsch“ il faut préciser que ce n’était pas une grève, puisque tous les entraîneurs étaient présents ce jour-là au CFN. C’était plutôt une manifestation de solidarité à l’égard d’un copain qui depuis trop longtemps n’avait pas touché une partie de sa paie. Arny Kirsch et moi-même, nous avions à maintes reprises, pendant trois mois, sollicité le Président à régler ce différend. Sans résultat.

Le problème n’était pas que financier (comme l’a essayé d’expliquer le Président); il s’agissait aussi d’une question de respect du travail accompli par Arny Kirsch; il s’agissait d’honorer le contrat qui avait été conclu entre la FLF et Arny Kirsch.

Fait est que le Président ne voulait plus d’Arny Kirsch et en manipulant de la sorte, il y est arrivé.

– Toujours est-il qu’à partir du 5 octobre 2007 ladite „pseudo-grève“ a eu pour conséquences que toutes les propositions que j’ai pu formuler comme directeur sportif ont été ignorées par le Président, suivi comme à la parade par son CA.

 

Au sujet de la composition du groupe des formateurs techniques mes suggestions n’ont pas trouvé le moindre écho, au contraire. J’avais proposé de maintenir R.Bonvini comme responsable des -17 ans, d’engager M.Grosjean comme entraîneur des -21 ans et de promouvoir D.Theis dans la hiérarchie du staff technique. Aucune de mes recommandations n’a été retenue. Il fallait „casser le clan“ autour de Hellers!

– Pour ce qui est de mes idées conc. les structures sportives, la proposition d’intégrer la sélection fédérale des juniors dans le championnat de la Promotion d’Honneur et celle des cadets dans le championnat des espoirs ne m’a valu qu’un haussement d’épaules. Et ma vision d’une concentration de l’élite, doublée de davantage de professionnalisme, dans la BGL Ligue a fait l’objet, sur les ondes de la radio, d’un retentissant „Quatsch am Quadrat“ de la part du Président. Merci M.Philipp!

„Mes démissions“

1. Celle en date du 9 octobre 2005, au lendemain du match de l’équipe nationale en Russie.

Il faut savoir que le programme de notre déplacement avait été établi bien avant le départ. Or et à mon grand étonnement, sur place à Moscou, je suis informé que le programme avait changé, e.a. en raison de l’invitation de l’Ambassadeur du Luxembourg à participer à une réception offerte en l’honneur de notre délégation. J’aurais bien évidemment et très volontiers accepté ce geste sympathique s’il n’y avait pas eu, le même jour, le retour à Luxembourg et le match à préparer contre l’Estonie du 12 octobre. La régénération/récupération et la préparation d’avant-match mises en place étaient dès lors foutues. J’ai essayé de faire en sorte que la rencontre avec l’Ambassadeur se fasse dans notre hôtel. Peine perdue. Et qui plus est, pour épargner quelques sous, nous devions quitter l’hôtel à midi et trainer toute la journée en ville, alors que l’avion décollait tard dans la soirée ! En conséquence j’annonçai ma démission aux responsables fédéraux accompagnant l’équipe…

Arrivé avec tout le groupe peu avant minuit à l’INS, j’étais attendu par le Président qui m’apostropha de suite que je ne pourrais pas quitter la sélection, que je devais rester en place dans l’intérêt de la fédé et du…sien (!), et que si je partais quand-même, il ferait tout pourque je ne trouve pas d’emploi ailleurs. Son ton interdisait toute réplique.

2. Avant le match à Gomel contre le Bélarus en date du 13 octobre 2007, à peine une semaine après l’affaire de la ‘pseudo-grève’, le journaliste Julien Mollereau du Quotidien m’informe que RTL – la station du Président-commentateur – avait annoncé que cette rencontre pourrait être ma dernière en tant qu’entraîneur national. A la suite de quoi j’ai osé dire au Président que si c’était ça son intention, je serai prêt à démissionner de mon plein gré, pour ne pas freiner l’évolution sportive de notre sélection… Peut-on parler, dans ces conditions, de démission?

Malheureusement, si l’on peut dire, notre équipe, admirable d’abnégation, allait remporter la partie et moi, je m’autorisai le terrible faux-pas de dédier la victoire (ainsi que Carlo Weis l’avait déjà fait en 1995 a Malte) à M.Pilo Fonck, un homme que je respecte et qui m’a aidé dans beaucoup de domaines. Façon à moi de le remercier… Le Président, à qui personne n’a jamais rien dédié, n’a pas apprécié; il a vu rouge!

Critiques

S’agissant des commentaires critiques au sujet de mon travail à l’Ecole de Football („on n’a pas sorti de joueurs professionnels; on s’occupe trop du mental des joueurs et non de leur technique ; la détection a connu trop de ratés“ etc) je reste bouche-bée: en effet tout le programme sportif s’est fait après discussion au préalable avec le…Président!

Voilà quelques explications et mises au point conc. le fonctionnement entre le Président, son CA et le directeur sportif en place jusqu’au 3 août 2010.

Maintenant je ne souhaite qu’une chose: que le football sur le terrain reprenne vite le dessus!….

Guy Hellers