Grand Prix du Portugal – Lorenzo récidive, Stoner enchante, Rossi déchante

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Jorge Lorenzo (Yamaha), qui avait remporté l'an passé à Estoril sa première course MotoGP, a récidivé de belle manière dimanche à l'occasion du Grand Prix du Portugal où le grand absent du podium fut, pour la première fois en 10 participations sur ce circuit tourmenté, Valentino Rossi.

Le champion du monde en titre, vainqueur cinq fois à Estoril, avait compris dès les essais libres que cette course ne serait pas „la sienne“. Incapable de résister à son coéquipier, il invoqua tout le week-end des problèmes d’adhérence, notamment avec son pneu arrière. La mine sombre samedi soir, alors qu’il occupait tout de même la deuxième position sur la grille de départ, il n’a jamais été en mesure de suivre le train, non seulement de Lorenzo qui s’est détaché très vite, mais aussi, plus inquiétant, de Casey Stoner et Pedrosa. Le retour fracassant de l’Australien, deuxième dimanche, après pratiquement quatre mois d’inactivité forcée -il souffrait d’hypotension et d’un manque de sodium- et la régularité du pilote Honda, peuvent faire s’interroger Rossi quant à l’avenir de son titre mondial. „Casey et Dani m’ont bien aidé à réduire mon retard sur Valentino qui, à ma grande surprise, a terminé 4e. Mais il est vrai que c’est lui qui a la pression alors qu’il ne reste plus que trois courses“, a souligné Lorenzo, après un parcours qui a semblé si facile. Dès les premiers tronçons techniques -notamment la chicane la plus lente de toute la saison- l’Espagnol avait déjà deux longueurs d’avance sur ses poursuivants. Au 4e tour Rossi était quatrième à plus de trois secondes, au 13e il était à sept secondes et au 16e des 28 tours à 10 secondes.
Je vais bien, je marche, je parle
Stoner en revanche, positionné derrière Lorenzo dès le deuxième tour, perdait moins de terrain. L’Australien paraissait piloter de façon moins brutale que d’habitude. „Après un si longue interruption j’avais très envie de m’amuser. Ma santé ? Je vais bien. Je marche, je parle“, déclarait-il après la course, content d’avoir joué un tour à ses détracteurs, dont certains l’avaient mis en retraite un peu prématurément à bientôt… 24 ans. Ce regain de forme et la constance de Pedrosa, dont l’objectif avoué est de conserver sa 3e place au Championnat, ont permis à Lorenzo de croquer 12 points dans le capital confiance de Rossi. Celui-ci considérait ce Grand Prix comme un „moment crucial“ de la saison. „Je suis bien généralement en Australie et en Malaisie, mais tout peut arriver en Espagne (à Valence)“, disait-il ce week-end. Dimanche soir, il n’avait plus que 18 points d’avance pour éviter d’abandonner sa couronne en terre ibérique. Derrière la bande des quatre, l’Américain Colin Edwards, abonné tout le week-end à la 5e place, à terminé à ce rang. „Comme je le disais hier, on peut considérer qu’être le premier à finir derrière les quatre meilleurs pilotes du monde, c’est faire du bon boulot“, a déclaré le Texan qui vient d’être confirmé pour une nouvelle saison au sein de l’écurie française Tech 3 Yamaha. En 125 cc, l’Espagnol Julian Simon a été virtuellement champion du monde pendant 10 tours avant de chuter. Son compatriote Pol Espargaro remporte son deuxième succès de la saison. Dans les quarts de litre, Marco Simoncelli s’est replacé pour conserver son titre, bien aidé par Alvara Bautista qui a chuté sur une faute de pilotage. Le Français Mike de Meglio, crédité du même temps, au millième de seconde près, que Hector Barbera, a été classé deuxième.