GP de Hongrie – Victoire de Heikki Kovalainen sur McLaren-Mercedes

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Le Finlandais Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) a remporté la toute première victoire de sa carrière au Grand Prix de Hongrie, onzième des 18 épreuves du Championnat du monde 2008 de Formule 1, dimanche sur le circuit du Hungaroring, près de Budapest.

Le Finlandais Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes) a remporté la toute première victoire de sa carrière au Grand Prix de Hongrie, onzième des 18 épreuves du Championnat du monde 2008 de Formule 1, dimanche sur le circuit du Hungaroring, près de Budapest. A l’issue d’une course assez ennuyeuse, Kovalainen a profité des malheurs du Brésilien Felipe Massa (Ferrari), qui avait course gagnée mais a cassé son moteur à trois tours du but. Kovalainen a devancé l’Allemand Timo Glock (Toyota), qui a enregistré le meilleur résultat de sa carrière et son premier podium, et le Finlandais Kimi Raikkonen (Ferrari), troisième. L’Espagnol Fernando Alonso (Renault) a pris la quatrième place devant Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), cinquième. Ce dernier, auteur de la pole position, a tout d’abord été dépassé par Massa au départ et a ensuite vu sa progression ralentie par une crevaison à mi-course. Le Britannique a cependant conservé la tête du championnat. Le Brésilien Nelsinho Piquet (Renault) a confirmé sa bonne forme actuelle: après sa deuxième place de Hockenheim, il a cette fois fini sixième. L’Italien Jarno Trulli (Toyota), septième, et le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber), huitième, ont pris les derniers points. Au départ Massa, troisième sur la grille, effectuait un envol parfait, dépassait Kovalainen dès les premiers hectomètres et faisait l’intérieur à Hamilton avec autorité dans le premier virage. Le petit Brésilien venait de gagner deux places, un cadeau inespéré sur ce circuit où il est presque impossible de doubler.

Hamilton crève

Dans les premiers tours Massa prouvait ses dires de la veille: la Ferrari n’a pas grand chose à envier à la McLaren-Mercedes. Le pilote Ferrari accumulait les meilleurs tours en course mais Hamilton restait à l’affût, à moins de trois secondes.
Les premiers ravitaillements ne changeaient pas grand chose à la petite procession, même si Kubica, initialement cinquième, perdait beaucoup de terrain. Derrière, le Français Sébastien Bourdais (Toro Rosso) et le Brésilien Rubens Barrichello (Honda) réveillaient les pompiers locaux après de petits débuts d’incendie lors de leurs arrêts aux stands. Bourdais se retrouvait ainsi aspergé de neige carbonique et les deux hommes perdaient tous les deux beaucoup de temps avant de pouvoir repartir. Le premier fait de course important se produisait au 40e tour quand Hamilton crevait à l’avant-gauche. Contraint de boucler presque tout un tour au ralenti pour rentrer aux stands changer de gommes, le Britannique perdait tout espoir de victoire. Il repartait 10e et remontait ensuite quand même dans les points. Massa, désormais très loin devant tout le monde, n’avait plus qu’à gérer sa fin de course devant Kovalainen et Glock, tout heureux de se retrouver en si bonne position.
C’était sans compter sur une malchance chronique: le Brésilien explosait son moteur dans la ligne droite des stands à trois tours du but.