Frank Schleck s’explique sur ses difficultés du début de Tour de France

„J’ai un peu souffert de ça, c’est vrai, les premiers jours, alors que là, je revis“, a déclaré l’aîné des frères Schleck dans un entretien au journal luxembourgeois Le Quotidien en reconnaissant ne pas avoir très bien commencé le Tour: „Je me prenais trop la tête.
C’est ma nature, je ne vais pas me refaire.“ „Nous sommes deux frères. Nous avons une relation forte. Très forte. (…) Mais j’avoue avoir souffert des questions en début de ce Tour.
Leader, pas leader, équipier d‘Andy ? Tout cela m’a perturbé“, a estimé le Luxembourgeois. „J’ai eu l’impression qu’on voulait nous séparer, je déteste ça. J’ai quand même terminé cinquième du Tour et la veille de l’arrivée, avant le chrono de Saint-Amant-Monrond, j’étais encore deuxième du général. Evidemment, s’il faut me mettre à son service, je le ferai naturellement, avec envie. Car je sais que l’inverse peut être vrai. Entre nous deux, il n’y aura jamais de problème“, a souligné Frank Schleck qui occupe la 13e place du classement général à la sortie des Pyrénées.
Pour la suite, l’ancien vainqueur de l’étape de l’Alpe-d’Huez, qui souffre toujours du genou gauche („Paradoxalement, j’ai moins mal en montagne que sur le plat. Et j’ai moins mal en fin d’étape qu’au début.“), a résumé la situation: „Pour espérer battre les trois coureurs d’Astana qui peuvent l’emporter, Armstrong, Contador et Leipheimer, puisque apparemment Klöden travaille trop pour rester leader, il faudra leur prendre trois minutes avant le dernier chrono d’Annecy. On peut profiter de leurs divisions, c’est clair. Si on peut se servir de leur division, on le fera. Ce sera l“une de nos stratégies avec Andy.“