Football/Arsenal – Liverpool poignardé par Arshavin

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De nouveau protagoniste malheureux d'un classique du football, Liverpool, victime d'un quadruplé d'Andrei Arshavin, a perdu mercredi presque tout espoir de titre à l'occasion d'un nul 4-4 à Anfield face à Arsenal.

Arshavin, arrivé du Zenit St Petersbourg cet hiver, a été le bourreau des Reds, qui ont été portés par des doublés de Fernando Torres et Yossi Benayoun. Une semaine après avoir été éliminé de la Ligue des champions lors d’un incroyable quart de finale retour à Chelsea également conclu sur un score de 4-4, Liverpool a repris la tête de la Premier League. Doté de 71 points, il doit sa place à une meilleure différence de buts que Manchester United, qui joue mercredi contre Portsmouth et comptera ensuite encore un match en retard. A cinq journées de la fin du championnat, Liverpool jouait une carte importante face à Arsenal, qui doit encore défier Manchester à Old Trafford. Toujours aussi agressifs au pressing, les hommes de Rafael Benitez dominaient largement le début de la partie. Mais Lukasz Fabianski faisait des merveilles devant sa ligne et prenait tour à tour le dessus sur Torres, Javier Mascherano et Benayoun.
Sur leur première grosse occasion, les Gunners prenaient l’avantage quand Arshavin envoyait sous la barre une balle en retrait de Cesc Fabregas.
COUP DE POIGNARD Ni battu, ni abattu, Liverpool entamait la seconde période pied au plancher.
Torres, d’une tête smashée, égalisait à la 49e et Benayoun, étincelant mardi soir, donnait l’avantage aux Reds d’une tête que Bacari Sagna tentait de dégager d’un tacle aérien mais le ballon était rentré. Sous les yeux de Ray Kennedy, ancien joueur d’Arsenal (1968-74) et de Liverpool (1974-82) honoré par Anfield, Arshavin profitait de deux erreurs d’Alvaro Arbeloa et Fabio Aurelio pour redonner l’avantage à Liverpool en l’espace de quatre minutes (67e, 70e).
Mais avec Liverpool, quand c’est fini, ce n’est pas tout à fait fini. Les Reds en faisaient la démonstration dans une fin de match à couper le souffle. Torres, d’une frappe à ras de terre en pivot, redonnait espoir à son équipe peu après le coup de poignard d‘Arshavin (73e).
Le petit Russe ne s’en laissait pas compter, et à la 90e minute inscrivait son quatrième but à la conclusion d’un contre lancé par Theo Walcott. Benayoun, pour l’honneur et le spectacle, égalisait dans les arrêts de jeu.