Bayern: Klinsmann sauve sa peau mais pour combien de temps?

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L'entraîneur du Bayern Munich Jürgen Klinsmann a provisoirement sauvé sa peau grâce à la nette victoire de son club face à Francfort (4-0), samedi lors de la 27e journée de Championnat, mais son autorité demeure contestée au point que la presse annonce son départ anticipé à la fin de la saison.

Samedi 17h20. Les joueurs du Bayern Munich regagnent le vestiaire après avoir écrasé Francfort. En signant des autographes, Jürgen Klinsmann peut pousser un ouf de soulagement. Il vient de conserver son poste d’entraîneur… au moins provisoirement.
Le poing en l’air et le sourire qu’il affiche sont à la hauteur de la nervosité qu’il a dû ressentir 90 minutes plus tôt quand l’ensemble des commentateurs sportifs annonçait déjà sa démission en cas de défaite.
Mais l’ancien sélectionneur allemand (2004-2006) sait qu’il est désormais assis sur un siège éjectable.
„Je sais que je suis attendu à chaque match en tant qu’entraîneur du Bayern mais je sais que je peux y arriver et qu’à la fin nous allons gagner un titre, celui de champion“, a-t-il martelé à l’issue de la victoire.
„Nous voulons le titre à tout prix“, a-t-il ajouté.
L’ancien international a également rappelé qu’il avait été l’objet de critiques „encore plus vives“ lorsqu’il était à la tête de la Mannschaft, avant de terminer troisième du Mondial-2006.
„Klinsi, c’est fini!“, titrait déjà le quotidien munichois „Abendzeitung“ au lendemain de la terrible défaite des Bavarois mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions face à Barcelone (4-0).
Depuis cette humiliation, la presse allemande annonce le départ anticipé de l’ancien Monégasque, théoriquement sous contrat avec le Bayern jusqu’en 2010.
Selon Bild, les dirigeants du club ont ainsi déjà décidé de le remplacer dès la fin de la saison.
Arrivé en juillet pour redonner un destin européen au club, Klinsmann n’est jamais parvenu à convaincre. Les Munichois essuient un très mauvais début de saison avant d’être éliminés en quart de finale de la Coupe d’Allemagne.
Le champion en titre n’a pas une seule fois occupé le siège de leader cette saison et la déroute barcelonaise est venue s’ajouter à la longue liste des désillusions…
Peu à peu, celui que le monde du sport présente comme un „révolutionnaire“ a semblé perdre une grande partie de la confiance des dirigeants du club.
„Je ne sais pas si je suis avant tout choqué, triste ou en colère. C’est une leçon qui fait mal“, a souligné mercredi le président du directoire, Karl-Heinz Rummenigge.
„Les joueurs du Bayern se sont comportés comme des enfants qui regardent les grands jouer au foot et applaudissent“, a commenté de son côté le „pape“ du foot allemand, Franz Beckenbauer, dans Bild.
„Dans une telle situation, il est normal qu’un entraîneur soit sur la sellette“, a-t-il ajouté.