Série: Stade national de Luxembourg (3)Promoteurs, proximité et polémiques

Série: Stade national de Luxembourg (3) / Promoteurs, proximité et polémiques
.La bourgmestre a rapidement compris la plus-value d’un nouveau stade de football à l’extérieur du centre-ville Photo: Editpress/Alain Rischard

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L’idée de la construction d’un nouveau stade de football, pour remplacer celui de la route d’Arlon, avait déjà été évoquée au Conseil communal de la Ville de Luxembourg par Nicolas au début des années 90, quand il s’est agi de procéder à une première rénovation coûteuse de cette structure, déjà vétuste et dépassée à l’époque.

A l’occasion d’un débat à la Chambre au sujet du stade de football devant se faire dans le cadre du projet privé de la construction d’un hypermarché à Livange, et alors que cela commençait à sentir très mauvais tellement la proximité de certains ministres avec le promoteur immobilier cité plus haut se criait sur les toits, le premier ministre, Jean-Claude J., qui adore répondre aux questions qui ne lui sont pas posées et ne répond rarement aux autres, s’est défendu d’avoir des contacts avec ce promoteur alors que personne n’avait avancé un tel reproche, ni à la Chambre ni ailleurs. Par rapport à une lettre du promoteur adressée au gouvernement et afin de semer la zizanie, il a, tel un jongleur au cirque, joué avec les mots, voulant faire croire que cette lettre n’avait pas un caractère secret (ce que l’opposition parlementaire lui reprochait) mais seulement un caractère confidentiel. Cela fut l’occasion pour Nicolas, qui n’était pas dupe, de publier le brûlot qui suit:

Lettre au gouvernement concernant Livange:
Confidentielle ou secrète, pas de différence!
Des fois il me fait rire Jean-Claude, surtout quand il fait semblant de se mettre en colère. Ou quand il répond à une question que personne n’a posée. Ainsi fut-il l’autre jour quand il a déclaré être très loin des promoteurs et de leur monde. Je lui crois sur parole en ce qui concerne sa personne vraiment au-dessus de tout soupçon. Or tel n’est certainement pas le cas d’autres acteurs de ce feuilleton qui, j’en suis persuadé malheureusement, va finir en eau de boudin, une fois de plus (Petit Robert:
se dit d’une affaire bien commencée et qui se réduit à néant). C’est peut-être cela, finalement, le modèle luxembourgeois … Mais qu’il soit permis de revenir à une autre affirmation de l’ancien élève jésuite en question. Ainsi il a tenu à distinguer entre une lettre confidentielle et une lettre secrète. A première vue tout le monde a paru convaincu. Sauf que le Petit Robert, une fois n’est pas coutume, nous livre la vérité vraie sous forme des deux définitions suivantes pour les deux termes en question:
Définition 1: „secret“ se dit d’un ensemble de connaissances, d’informations qui doivent être réservées à quelques-uns et que leur détenteur ne doit pas révéler.
So far, so good.
Mais poursuivons notre analyse. Quelle est la définition du second terme, présenté comme différent dans la rhétorique de Jean-Claude?
Définition 2: toujours du Petit Robert:
confidentiel = se dit, se fait sous le sceau du secret. D’après le dictionnaire qui est LA référence de la langue française, confidentiel et secret sont donc quasi-synonymes.
Donc il n’y a pas de différence entre une lettre confidentielle et une lettre secrète, sauf dans la tête de Jean-Claude, si cela l’arrange. Et depuis l’autre jour, également dans la tête de nombreux journalistes, une fois de plus sidérés par de belles paroles emberlificoteuses (définition de notre ami le Petit Robert:
emberlificoter = entortiller, embrouiller qqn pour le tromper).
Résultat des courses: pour Jean-Claude vis-à-vis de l’opinion publique, l’objectif est atteint.
C’est la seule chose qui compte finalement.
Même si dans le cas du soussigné, c’est raté …
N’en déplaise …

Nicolas avait entretemps publié en mars 2008 le „Livre blanc des infrastructures sportives futures au Luxembourg“ (consultable encore aujourd’hui sous cette dénomination sur le tageblatt.lu) qui expliquait le projet Kockelarena en long et en large et qui se définissait également comme le noyau d’un projet de construction d’une cité des sports, sous forme d’un projet global, pouvant être réalisé, par étapes, sur une durée d’une dizaine d’années ou plus, dont voici les éléments essentiels:

Contours de la future „Cité des sports (2007):
1. Discussion globale sur les infrastructures sportives à caractère national et local ayant leur place dans la Ville de Luxembourg
2. Idées majeures:
– concentrer les investissements nécessaires au même endroit pour pouvoir opérer des synergies (contraire : éparpillement);

– mettre en place, par étapes, un certain nombre d’infrastructures;
– financement mixte: en partie public, en partie privé.
3. Constat:
– volonté de construire un vélodrome dans un hall approprié (compétition et loisirs);

– nécessité de construire un stade de football moderne (le stade actuel: vétusté, absence de sécurité et de confort);
– abandon dès lors du stade Josy Barthel;
– dès lors aussi nécessité de construire un stade d’athlétisme.
4. Proposition:
– construire ces trois infrastructures au même endroit, en trois parties distinctes, mais mitoyennes.
5. Lieu:
– à retenir définitivement après une étude ad hoc, mais a priori, les terrains se trouvant de part et d’autre de la route de Bettembourg à Kockelscheuer se prêtent merveilleusement pour ce projet; 
– autre possibilité: à proximité de la future gare TGV; 
– élaboration d
un Masterplang et redéfinition, le cas échéant, de la zone lors de l’élaboration du nouveau plan d’aménagement de la Ville de Luxembourg.
6. Proposition de programme de la Cité des sports:
Partie centrale: Kockelarena: 
– composée d’un stade de football modulable et couvert de 9.000 personnes assises (possibilité d’y organiser d’autres compétitions et tournois, possibilité de l’utiliser comme hall sportif);
– pour licenciés et sportifs de loisirs, un vélodrome répondant aux normes internationales et olympiques, pouvant accueillir 1.000 personnes (possibilité d’y organiser, dans sa partie centrale, d’autres compétitions et tournois);
– un stade d’athlétisme moderne, répondant aux normes internationales (pour compétitions et entraînements) et la possibilité d’utiliser la partie centrale pour d’autres activités;
– les installations de chauffage (construction d’une centrale de cogénération pour l’ensemble du site), les installations sanitaires et médicales, les salles de réunion et de musculation, etc. seront regroupées et partagées.
D’autres infrastructures publiques pourraient trouver leur place sur le même site:
– le futur Lycée des sports (qui vient de démarrer provisoirement à l’INS);

– la future Maison des sports hébergeant les Fédérations sportives et le COSL;
– le futur Musée des Sports;
– le futur siège du Ministère des sports;
– éventuellement le siège du Service des sports de la Ville de Luxembourg;
– le siège d’une unité moderne de la médecine sportive;
– l’agence nationale contre le dopage.
D’autres infrastructures privées complèteront la Cité des sports:
– un grand parking souterrain, servant dans la journée de parking de dissuasion pour la Ville de Luxembourg;

– un hôtel (à dominante sportive);
– un ou plusieurs restaurants (Brasserie des Sports);
– une galerie commerciale;
– un grand magasin de sport.
7. Financement:
– moyens budgétaires de l’Etat;

– moyens budgétaires de la Ville de Luxembourg;
– investisseurs privés;
– mise en place d’un partenariat public-privé (PPP);
– subventions à demander à l’UEFA;
– vente, de la part de la Ville de Luxembourg, du terrain abritant actuellement le stade Josy Barthel (estimation: 55 millions euros);
– redéploiement d’autres investissements devenus superfétatoires;
– opérateur: mise en place d’un consortium Etat-Ville de Luxembourg (plus partenaires privés le cas échéant).
Remarque: La Cité des sports aura une fonction à la fois sportive et économique. Quelque 300 emplois pourraient y être créés.

L’homme plutôt que la balle

Nicolas s’abstient de publier ici tous les écrits sortis de sa plume au sujet de ce dossier. Mais comme il avait rapidement constaté que ses deux principaux contradicteurs préféraient jouer l’homme plutôt que la balle et que c’était donc surtout sa personne qui semblait constituer l’obstacle principal et non le projet Kockelarena en lui-même, il s’est régulièrement réfugié dans l’humour, la dérision ou la provocation pour tenir le coup. Ainsi, pour se détendre, il lui est arrivé de publier le texte suivant, en fait un pastiche d’un texte de l’écrivain et académicien français Eric Orsenna, publié pour un tout autre sujet, dans le journal Le Monde, le 14 février 2008.

Pardon, oui je demande pardon …
(Lettre ouverte et réponse à des décideurs arrogants dans le cadre du débat contradictoire au sujet des infrastructures sportives à Luxembourg)
Pardon d’avoir été élu conseiller communal. Pardon d’avoir eu le culot de remplir consciencieusement mon devoir de contrôle et de proposition. Pardon d’en être fier. Pardon d’aimer ma ville tout autant que vous l’aimez. Pardon d’aimer le sport qui m’a tant donné, tant appris. Pardon d’avoir travaillé sur un dossier, des semaines durant. Pardon de ne pas faire partie du cercle restreint de personnes qui se rencontrent plusieurs fois par semaine à l’occasion des cocktails les plus divers et faisant croire à eux-mêmes et aux autres qu’ils dirigent le pays. Pardon de penser que d’autres, à leur place, le font plus discrètement et plus efficacement, pour des raisons bassement matérielles, certes …
Pardon d’avoir écouté avec passion des gens se caractérisant par leur bon sens, leur humilité. Pardon d’avoir auditionné des dizaines de personnes.
Pardon d’avoir prêté attention aux expériences réussies de nos voisins. Pardon d’avoir, avec de vrais camarades, cherché des solutions moins onéreuses. Pardon d’avoir cru en trouver. Pardon d’en avoir, avec des spécialistes financiers, évalué le coût.
Pardon de connaître le rôle de chacune des institutions de notre pays. Pardon de connaître pas mal d’acteurs politiques de notre pays.
Pardon de vouloir mettre en avant l’intérêt général. Pardon de ne pas partager votre souci des petits arrangements et des conciliabules entre quatre murs, votre passion du statu quo, votre attachement à un système qui a montré son inefficience.
(…)
Plus tard, dans dix ans, dans vingt ans, lorsque nos enfants nous demanderont:
Comment avez-vous fait pour tout gâcher … ?, alors nous, les anciens, aurons la mine qui convient à la fierté modeste: les yeux mi-clos. Nous caresserons lentement, l’une sur l’autre, nos mains tavelées et répondrons, désolés: Comment nous avons fait? En 2008, nous avons fait tout faux!

Deux arguments étaient régulièrement avancés pour contrecarrer ou ridiculiser les propositions de Nicolas, les coûts financiers de la Kockelarena et la question de savoir à qui appartenaient les terrains à Kockelscheuer. Le premier argument a surtout été utilisé par le ministre des Sports qui avançait des chiffres astronomiques, complètement loufoques, pour torpiller le projet. Il faut préciser que les coûts totaux de ses propres projets, qui n’étaient en fait que des idées, ne furent jamais mis sur la table. Plus tard on reviendra sur ces aspects.

Mal informée ou menteuse

Le deuxième argument concernait la question des propriétaires des terrains. Régulièrement, mal informée ou menteuse, l’Echevine (ir)responsable des sports affirmait que la majorité des terrains appartenait à des personnes privées. Au début de la polémique Nicolas s’était renseigné au Service des biens de la Ville de Luxembourg, mais les informations étaient trop embryonnaires et résistaient mal aux affirmations fortes de l’échevine. En politique quand on répète plus de cinquante fois un mensonge, il devient une vérité. Dingue, non?

Des années plus tard, Nicolas reçut le renfort de Joe H., ancien international de foot, ancien entraîneur mais, surtout, ancien clerc de notaire. Joe s’est donné la peine de faire une étude minutieuse sur la situation des propriétaires de terrains à Kockelscheuer. Les résultats étaient dévastateurs … pour les détracteurs de la Kockelarena. Il s’est avéré que la grande majorité des terrains étaient du domaine public, l’Etat mais surtout la Ville de Luxembourg en étaient les propriétaires, presque exclusifs. L’argument principal, régulièrement avancé, était non seulement contrecarré mais il a littéralement explosé en l’air, il s’est auto-dissous et les déclarations de la responsable communale se sont avérées comme étant de grossiers mensonges.

Nicolas était furieux. Pendant des années il s’était fait avoir et avait dû s’incliner devant ce (faux) argument. Avec Joe il ne s’est pas privé de publier le texte qui suit dans la presse:

A qui appartiennent les terrains? (2014)
Projet Kockelarena: de nouveaux arguments pour!
Petite piqûre de rappel: dans le cadre de la discussion au sujet du projet Kockelarena à l’espace de Kockelscheuer, les adversaires majeurs de ce projet, à savoir l’ancienne échevine et l’ancien ministre des sports, ne cessaient de brocarder, voire de déclamer que la Ville de Luxembourg et l’Etat n’étaient pas des propriétaires majeurs.
A force d’entendre des conneries et des contrevérités, l’opinion publique et les médias ont été induits (sciemment?) en erreur, même Kockelarena asbl avait commencé à douter …
Lundi dernier, pour être certains des arguments avancés, les responsables de Kockelarena asbl ont eu recours à l’aide d’un notaire pour déterminer avec précision la situation des propriétaires de ces terrains. Eh bien nous avons le plaisir d’annoncer que la façon de voir de Kockelarena asbl était la bonne et que celle, notamment des deux personnes visées plus haut, ne l’était pas.
Ci-après les résultats de notre enquête:
– Précisons d’abord que la surface totale disponible à Kockelscheuer est de +/- 72 hectares, c’est énorme!
– La répartition des différents propriétaires est la suivante: ville de Luxembourg: +/- 45 ha (62,60% du total); domaine de l’Etat: +/- 5 ha (6,90% du total). 
– La Ville de Luxembourg et l’Etat détiennent donc à eux seuls 69,50% du total des terrains faisant partie de la zone classée
loisirs dans le Plan d’aménagement général de la Ville de Luxembourg à cet endroit.
Les surfaces restantes appartiennent pour la part la plus importante de 26,40% à un propriétaire privé et pour une plus petite part de 4,10% à un autre propriétaire privé.
Voilà pour le rétablissement objectif de la vérité. Les surfaces du domaine public (50 ha) se trouvent à raison de 93% d’un côté de la route de Bettembourg et suffiraient largement pour un beau projet d’envergure.
Pourquoi ces mensonges publics?
Se pose dès lors la question pourquoi les deux personnes citées plus haut ont essayé, par leurs contrevérités débitées à répétition, d’induire en erreur l’opinion publique, presse comprise.
L’ont-ils fait de façon délibérée, tout en connaissant la vérité vraie, ou l’ont-ils fait par ignorance?
Dans le dernier cas, improbable, il faudrait faire preuve de clémence, essayer de comprendre et de leur pardonner cette faute regrettable.
Dans le cas, probable, qu’ils aient voulu induire en erreur l’opinion publique, il faudrait non seulement qu’ils fassent repentance et s’excusent publiquement, mais il faudrait également s’interroger sur la motivation profonde de leurs paroles sciemment inexactes.
Ont-ils voulu ainsi protéger, éventuellement, en calomniant le projet Kockelarena, des intérêts privés qui étaient en train de tirer des plans sur une autre comète, c.-à-d.
 à Livange?
Ou est-ce que leur motivation, voire leur mauvaise foi était surtout du domaine personnel, vu qu’il s’agissait d’un projet émanant d’une association qui avait l’outrecuidance de venir jouer dans le pré carré des deux responsables cités?
Les données chiffrées citées plus haut sont incontestablement un nouvel argument fort qui plaide en faveur du projet intégré Kockelarena, se proposant de regrouper sur UN même site (et non pas sur quatre sites différents) notamment, un stade de football, un stade d’athlétisme, un vélodrome et un terrain de rugby, financés par le produit de la vente du stade Josy Barthel, route d’Arlon pour plus de 55 millions.
Un tel projet pourrait également être transféré à un autre endroit au cas où les pouvoirs publics seraient en possession ailleurs de surfaces aussi importantes.

Entretemps la situation avait quelque peu changé. L’échevine a quitté la politique, le pauvre Jano a d’abord quitté le ministère des Sports puis également, par la petite porte, la politique tout court, les bourgmestres Paul H., puis Xavier B. ont été remplacés pour des raisons diverses et voilà que la reine Lydie a retrouvé son trône éternel, place Guillaume. On doit lui reconnaître un flair politique enviable.

Revenue dans les plus hautes responsabilités communales, elle s’est prononcée en faveur de la construction d’un nouveau stade sur le territoire de la Ville de Luxembourg, à une encablure de Kockelscheuer, elle s’est ainsi délestée de toutes les casseroles de ses prédécesseurs et a rapidement compris la plus-value d’un nouveau stade de football à l’extérieur du centre-ville, d’abord pour elle-même, à quelques années des élections communales, et puis elle a flairé une super opération financière, comme Kockelarena l’avait prédit dès le début, dans la mesure où elle allait récupérer pour la ville d’un coup plusieurs terrains constructibles à un prix d’or, celui du stade mais également, plus tard, celui de la caserne des pompiers et celui de la déchetterie toutes proches. En plus elle a fait profiter la ville de la construction d’un stade national remplaçant un stade communal, se déchargeant ainsi de pas mal de dépenses, quitte à mettre à disposition le terrain à construire.

Du grand art! Merci qui? Merci Kockelarena!

René Kollwelter, ancien international de football et auteur de „Voyage au bout des jours“
René Kollwelter, ancien international de football et auteur de „Voyage au bout des jours“ Photo: Editpress/Alain Rischard

Un chapitre plein de rebondissements

Récemment le stade national de football et de rugby a été présenté à la presse. Si ce projet, à première vue, semble recueillir entretemps un large consensus, tel n’a pas toujours été le cas. Ainsi il est intéressant de connaître ses tenants et ses aboutissants et, surtout, ses rebondissements au fil des quinze dernières années. Dans son dernier livre „Voyage au bout des jours“, René Kollwelter, ancien international de football, en sa qualité de président de Kockelarena asbl, moteur principal de la construction du stade en question et association qui a suivi de près ce projet, longtemps très controversé, revient sur sa genèse. Avant l’inauguration prévue la deuxième moitié de cette année, il nous autorise à publier, en plusieurs séquences, la totalité du chapitre consacré à cette histoire qui, par moments, a ressemblé à un vrai feuilleton.
A noter que dans l’ouvrage en question, l’auteur à la fois acteur, narrateur et personnage principal s’est servi du personnage de Nicolas comme d’un pseudonyme, pour vous raconter cette histoire par moments rocambolesque à travers ses lunettes à lui.
(René Kollwelter, „Voyage au bout des jours“, Editions Schortgen, 2019, 24,80 euros dans votre librairie ou directement chez l’éditeur)