Une légère croissance économique contre un taux de chômage croissant

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Le Statec (Service central de la statistique et des études économiques) table sur un taux de croissance économique de 2% en 2010 et de 3% en 2011, c'est ce qui ressort de la note de conjoncture présentée mardi, 24 novembre. Cela dit, le taux de chômage est estimé à 6,7% en 2010 et à 7,1%...

D’après le Service central de la statistique et des études économiques, des signes d’améliorations se font sentir depuis le 2ème trimestre. Ces derniers se sont même renforcés au 3ème trimestre. Ce qui mène à revoir les prévisions à la hausse. Contre les 4% estimés auparavant, le produit intérieur brut (PIB) devrait désormais se rapprocher en 2010 des 2%, à savoir 2,1%. Pour 2011, le renforcement de la hausse du PIB devrait même se situer dans les 3%, c’est-à-dire 2,8%.

« Un chiffre qui est faible »

Comme le souligne Serge Allegrezza, directeur du Service central de la statistique et des études économiques, cette prévision à la hausse n’annonce rien de vraiment bon. « C’est un chiffre qui est faible », explique-t-il. De fait, le marché du travail va continuer à pâtir des effets de la crise financière. L’emploi va carrément stagner d’après le Statec. Contre les 1,2% estimés en 2009, le taux d’emploi se situerait en 2010 dans les -0,6% et en 2011 dans les 09%.

Le chômage ne sera pas non plus épargné. Celui-ci devrait atteindre un taux de 5,7% en 2009, de 6,7% en 2010 et finalement de 7,1% en 2011. Ces prévisions s’éloignent donc légèrement de celles annoncées en début de l’année 2009 qui prévoyaient notamment un taux de chômage de 5,9% en 2010 ou encore de 7% en 2010.

Des estimations quasi similaires

À noter aussi que ces prévisions du Statec dépassent visiblement celles de l’Union européenne qui table notamment sur un taux de croissance de 1,1% en 2010. En revanche, les perspectives de croissance pour l’année 2010 annoncées par le Statec se trouvent bien en deçà de celles communiquées par l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). En effet, celles-ci prévoit une croissance de 2,4%, donc visiblement moins que la hausse estimée par le Statec. 

MnM