Ils ont été contraints par les hôtesses de l’air à ne pas sortir de l’avion pendant près d’une heure, parce que certains d’entre eux présentaient apparemment des symptômes de grippe porcine et un médecin avait été appelé pour examiner tous les passagers.
Panique et rage
Ce médecin tardant à venir et ne sachant pas qui étaient ces personnes infectées, la bonne humeur des passagers se transforma peu à peu en panique et en rage, car l’évidente présence du virus était donc menaçante pour tous. La situation devint de plus en plus ridicule.
Pour „des raisons de sécurité“ (quelle sécurité?) l’hôtesse de l’air refusa la proposition d’attendre le médecin à l’air libre, en dehors de l’avion.
Les familles en attente dans l’aéroport ne furent même pas averties des raisons du retard et ce n’est qu’à travers les téléphones portables des passagers qu’ils eurent des nouvelles de leurs chers.
Après une demi-heure d’attente l’hôtesse de l’air admit qu’on ne savait pas exactement si les passagers allaient être visités dans une salle de l’aéroport ou s’ils pouvaient partir sans être contrôlés du tout. Quelle confusion!
Inattendu?
Ce n’est quand même pas samedi soir que cette fièvre a fait son entrée au Luxembourg et que les autorités se voyaient confrontées à un problème inattendu! C’est alors que des formulaires (carte d’enregistrement) du ministère de la Santé luxembourgeois furent distribués aux passagers, sur lesquels ils devaient inscrire leurs données personnelles, le numéro de vol Luxair et le numéro de siège. La phrase conclusive: „Ces données seront utilisées exclusivement dans le cas où vous seriez infecté(e) au cours de ce vol!“ étant pertinemment éloquente et ironique, car ceux qui n’avaient pas contraint le virus à Majorque, l’auront certainement contraint dans l’habitacle de l’avion par ce ridicule épisode d’inefficacité.
Quelle odyssée!
Après une heure, tous furent „libérés“ et se rendirent au belt pour récupérer les valises. Quelle odyssée! dp
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