Tripartite: coup d’envoi mi-mars

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Cinq réunions se tiendront entre le 17 mars et le 27 avril. Au menu de cette tripartite: le marché du travail, la compétitivité des entreprises et les finances publiques. C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, vendredi 5 mars à la sortie du Conseil de gouvernement.

Les réunions prévues les 17 et 24 mars ainsi que les 10, 20 et 27 avril, s’articuleront autour de trois volets: la compétitivité, le chômage et les finances publiques.
La capacité concurrentielle doit être garantie, a souligné le Premier ministre. « Il faut réunir tous les efforts pour élever le niveau du potentiel de croissance économique qui à l’heure actuelle s’établit à environ 2% ». Pour cela, il faudra en l’occurence revoir la fiscalité dans les entreprises, renforcer la lutte contre l’inflation, encourager la production économique et voir quelles sociétés nécessitent des initiatives ciblées.

Garder le contrôle

La principale préoccupation du Premier ministre reste cependant le marché de l’emploi. Le taux de chômage risque d’atteindre les 7,4% en 2011, a lancé Jean-Claude Juncker. Voilà pourquoi le ministre du Travail, Nicolas Schmit, entend entreprendre des mesures afin d’éviter toute aggravation du marché du travail.

Pas une épargne éxagérée

Or, cette démarche ne va pas sans l’augmentation des dépenses  publiques qui ne pourront croître tant que le déficit augmente.
Le déficit public – comprenant le budget de l’Etat central, des communes et de la sécurité sociale -, se doit être réduit à 0% d’ici 2014 pour ne pas trop endetter l’Etat. Si tel ne sera pas le cas, le Premier ministre craint que le deficit de l’administration publique risquera de s’élever jusqu’à 4,3% en 2012, voire 3,1% en 2014.

Pour atteindre les 0%, il faudra par conséquent épargner près de 400 millions d’euros par an. Des économies de 10% seront, entre autres, prévues dans les dépenses de fonctionnement de l’Etat. « Nous portons la responsabilité de notre pays », a précisé Jean-Claude Juncker. Les investissements ne seront donc pas radicalement réduits. Seuls ceux n’ayant pas de pertinence économique immédiate seront supprimés.

Cela dit, l’épargne annoncée ne veut pas forcément dire que l’Etat arrête de faire des emprunts. MnM