Restructuration d’ArcelorMittal: 400 emplois supprimés au Luxembourg

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Le géant sidérurgique ArcelorMittal devrait supprimer 400 emplois administratifs au Luxembourg, siège de la multinationale de Lakshmi Mittal, dans le cadre de son plan de suppression de 9.000 emplois au niveau mondial, a-t-on appris vendredi de source syndicale.

Sur les 400 postes, la moitié concerne des emplois dans les services administratifs du siège social de l’entreprise, qui en comptent actuellement un millier, selon John Castegnaro, président de l’intersyndicale sidérurgie qui regroupe les deux principaux syndicats de l’acier du pays, LCGB et OGBL.
 Les 200 autres postes identifiés par la direction du groupe concernent des emplois administratifs dans les unités de production au Luxembourg, qui emploient environ 4.000 personnes au total, selon la même source. A ce stade, „il n’y a pas de liste des services qui seront touchés ni de noms“, a expliqué M. Castegnaro, en précisant que ces 400 départs devraient se faire sur une base volontaire.
Le programme de réduction des frais sera mis en oeuvre „en respectant l’esprit du dialogue qui caractérise nos relations sociales et auquel nous sommes attachés“, a pour sa part déclaré à la radio luxembourgeoise RTL un membre du comité de direction d’ArcelorMittal, Michel Wurth. Selon M. Wurth, ce programme comprendra des mises en préretraite, un plan de reclassement et des propositions de départ volontaire.
 Face à l’effondrement de la demande d’acier dû à la crise économique, le premier groupe sidérurgique mondial a annoncé jeudi qu’il pourrait supprimer jusqu’à 9.000 emplois, soit 3% de son personnel. L’Europe pourrait à elle seule en perdre 6.000. L’impact en France devrait être connu en début de semaine, la direction ayant convoqué lundi les cinq syndicats français du groupe.