Restrictions budgétaires de 42 millions d’euros pour la Ville de Luxembourg

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La Ville de Luxembourg vient de tenir son habituel « City Breakfast ». A cette occasion, les autorités communales ont mis l'accent sur une situation financière fragile pour l'année 2010, ainsi que l'ouverture des commerces jusqu'à 20 heures.

Lors du « City Breakfast », l’échevin François Bausch a mis en évidence la nécessité de réduire les dépenses de la Ville de Luxembourg afin de préserver une ligne budgétaire plus ou moins saine. De ce fait, les autorités communales ont annoncé vouloir procéder à une diminution transversale des dépenses en réduisant le budget ordinaire au niveau de tous les services. Ce dernier atteint actuellement une moyenne de 150 millions d’euros dont la moitié est consacrée aux frais du personnel.
Dans ce cadre, les autorités communales se sont fixées comme objectif pour l’année 2010, de réduire le budget ordinaire consacré aux différents services de la commune de 42 millions d’euros et ce, en optimisant la gestion administrative et en limitant le recrutement du personnel au strict minimum. Selon Paul Helminger, cela se fera sans nuire à la qualité des services en question.

En ce qui concerne le budget extraordinaire, le bourgmestre a annoncé qu’il n’y aurait pas de remise en cause dans l’immédiat des projets qui ont déjà eu le feu vert et dont les travaux ont déjà été entamés. Cependant, les projets qui sont encore au stade de discussion seront sujets à une réévaluation de la part des responsables politiques de la Ville de Luxembourg. L’objectif est de remettre à plus tard les projets qui ne répondent pas à une nécessité immédiate.

Ces restrictions budgétaires sont initiées en raison des prévisions douloureuses pour l’année 2010. En effet, selon une simulation approximative de la Ville de Luxembourg, « même dans le meilleur des cas, les finances de la Ville de Luxembourg pour l’année 2013, n’atteindront pas le niveau de 2007 ».  En effet, les sombres prévisions pour l’année 2010 sont, avant tout, à mettre en relation avec une chute des recettes de moins de 25% provenant de l’impôt commercial. Quant aux autres rentrées financières de la Ville de Luxembourg, ces dernières dépendront fortement de l’intensité de la consommation des ménages. L’année 2009 devrait, quant à elle, se clôturer sur un « léger » déficit qui pourra être tempéré par les réserves des exercices précédants.

Le bourgmestre a entre autres salué l’autorisation pour les commerçants d’étendre l’heure d’ouverture, du lundi au samedi, jusqu’à 20 heures. Cette dernière ne devrait, bien entendu, pas remédier au manque de recettes de la Ville de Luxembourg, mais constitue un petit pas dans cette direction.