Luxembourg: Réforme scolaire, réforme du siècle, réforme controversée

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Mardi, 20 janvier, la Chambre des députés a passé en revue les principaux aspects des projets de loi concernant la réforme scolaire. Il s'agit ici d'une « réforme du siècle », la dernière datant de 1912, qui comprend quatre parties, dont deux ont vivement été débattues aujourd'hui au Parlement.

De grands désaccords se sont faits ressentir au cours du débat autour du projet de loi concernant l’enseignement fondamental et le personnel de l’enseignement fondamental, deux projets qui étaient à l’ordre du jour à la Chambre des députés. Certains partis, tels que le parti vert et le parti démocratique, ont regretté que le modèle de l’enseignement aux valeurs ne soit pas compris dans le texte. « L‘éducation aux valeurs est un élément important », a indiqué le député démocrate Eugène Berger en se référant au problème de l’instruction religieuse.

Directeur oublié?

20.01.2009/ L’approche par compétences en ligne de mire


D’autres partis déplorent même que le rôle du directeur d’école ne soit pas intégré dans le texte. Pour le parti vert (Déi Gréng), le parti chrétien social (CSV), le parti démocratique réformateur (ADR), et le parti démocratique (DP),un directeur d’école allègerait le travail de l’inspecteur et assumerait le rôle d’interlocuteur/d’intermédiaire. À l’opposé, le président d’un comité d’école, solution proposée dans le projet de loi, « n’a pas les autorités nécessaires pour intervenir », comme le souligne Eugène Berger. « Chaque institution a besoin d’un vrai chef », a de son côté déclaré la député Françoise Hetto-Gaasch (CSV).
Dans ce contexte, le député socialiste, Ben Fayot, s’est permis de réagir pour défendre le modèle du comité d’école qui à ses yeux est « un modèle participatif et dynamique ». Selon lui, ce serait une illusion de croire qu’une nouvelle institution permettrait de résoudre le problème de l’innovation pédagogique.

Quelques lacunes

 19.01.2009/„Ein großer Schritt nach vorn“


Le parti Déi Gréng, quant à lui, refute même les insuffisances et le manque de transparence de cette réforme. Pour le député vert Claude Adam, cette dernière n’est « pas assez profonde, ne va pas assez loin ».
Le parti démocrate partage cet avis. De fait, il y aurait beaucoup d’aspects qui ont été oubliés, tels que celui de l’intégration des handicapés (l’éducation différenciée), de l’enseignement des langues, etc.

En réponse au taux d’échec

En revanche, le parti LSAP, est convaincu qu’un telle réforme est plus que nécessaire, vue le changement démographique de la société, l’hétérogénéité croissante de la population. Le parti CSV
soutient cette approche. « La réforme est plus que nécessaire, car il faut s’adapter à la société d’aujourd’hui …. C’est un pas vers la bonne direction », a déclaré la député chrétien-social, Françoise Hetto-Gaasch.
En outre, suivant les députés socialistes Ben Fayot et Jos Scheuer, cette réforme permettrait de remédier au problème d’échec scolaire. En effet, selon le rapporteur du projet de loi portant organisation de l’enseignement fondamental, Jos Scheuer, l’équité des chances et égalité des chances sont primordiaux pour éviter le déficit scolaire.