Les jeunes ont aussi leur mot à dire

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La CGJL (Conférence Générale de la Jeunesse Luxembourgeoise) vient de publier, communément avec le SNJ (Service national de la Jeunesse), un document qui reprend les principales questions que se posent les jeunes de nos jours.

C’est dans le cadre d’une consultation des jeunes, appelée « Jugendëmfro », que cette enquête a été réalisée sur un échantillon de 611 jeunes, âgés entre 18 et 21 ans et majoritairement originaires du Luxembourg. Comme le souligne Georges Metz, directeur du SNJ, cette étude permet de soutenir les jeunes dans leur participation à la vie politique. Ce document constitue non seulement un outil pour inciter les jeunes à participer plus activement, mais elle permet aussi de déduire le « profil citoyen » vu par les jeunes.

Une seule langue dans l’enseignement

Ainsi l’étude révèle que les jeunes s’inquiètent beaucoup pour la justice sociale (26%), l’école et la formation (55%) ainsi que les sports (46%) étant leur inquiétude principale. Dans le cadre de l’école et la formation, ils jugent le parcours scolaire trop facile. De fait, près de 40% pensent qu’il est « trop facile de réussir avec des mauvaises notes », alors que plus de la majorité juge le contenu des enseignements insuffisant. Ils sont aussi 53% à penser que l’enseignement devrait uniquement se faire dans une seule langue.
Concernant l’enseignement post-secondaire, 68% se disent vouloir continuer leurs études à l’étranger contre 32% au Luxembourg.

Quelques bases

Les jeunes admettent en outre avoir quelques notions de base concernant le fonctionnement de l’Union européenne. Dans ce contexte, notons qu’ils s’intéressent particulièrement aux programmes européens d’échange universitaire (59%).

Quant à leur connaissance en matière de la politique luxembourgeoise, plus d’un tiers des interrogés déclarent connaître au moins trois partis politiques, 51% connaissent même les représentants des partis. Ils avouent aussi s’informer régulièrement à ce sujet, notamment à travers la presse (87%). Ces chiffres prouvent que leur engagement en tant que citoyen est plus fort que l’on n’aurait cru, puisque 71% avouent participer aux élections même si elles n’étaient pas obligatoires. La moitié est même d’avis que le droit de vote devrait être étendu à 16 ans.

Force est donc de constater, qu’il est nécessaire de prendre en compte l’opinion des jeunes, véhiculaires de la politique de demain, car ceci permettrait d’ouvrir un réel débat sociopolitique.

Plus sur la publication: http://www.cgjl.lu/index.php?option=com_surveyforce&Itemid=78