Le bras de fer continue chez Villeroy&Boch

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Le directeur du site luxembourgeois de Villeroy & Boch, "retenu" plusieurs heures dans son bureau mercredi par des salariés mécontents, a pu quitter l'usine sans incident en milieu d'après-midi, a-t-on appris de source syndicale.

 L’usine luxembourgeoise doit fermer ses portes en 2010 et des négociations houleuses se déroulent entre syndicats et direction pour déterminer le montant des indemnités qui devraient être versées aux 230 salariés du site. C’était la première fois qu’un chef d’entreprise était retenu par son personnel au Luxembourg, pays plus habitué au consensus qu’aux conflits sociaux.
Après coup, les syndicats ont cherché à minimiser l’incident en affirmant que Charles Antoine de Theux n’avait pas été séquestré. „Les discussions ont duré pendant plusieurs heures, mais M. de Theux n’a pas été empêché de sortir de son bureau“, a affirmé un syndicaliste joint par l’AFP. Les négociations entre le personnel et la direction de la filiale luxembourgeoise du groupe allemand spécialisé dans les Arts de la table et les carrelages, piétinent depuis des mois. Les syndicats réclament 225 euros d’indemnités par mois d’ancienneté pour chacun des 230 salariés qui travaillent encore sur le site luxembourgeois. La direction propose 25 euros. Les discussions sur le plan social vont désormais se faire à un échelon supérieur, la délégation du personnel ayant un rendez-vous lundi matin avec des dirigeants de Villeroy & Boch au siège, à Mettlach, en Allemagne.

Après clarifications, il s’avère en effet qu’il ne s’agissait pas d’une séquestration. Plus de 80 salariés avaient stoppé la production avant de se diriger vers les locaux où se tenaient les négociations sans pour autant bloquer la sortie à quiconque, y compris le directeur. En ce qui concerne les négociations, aucun accord n’a été trouvé. Les salariés réclament une indemnité extra-légale de 225 euros par mois d’ancienneté alors que la direction en propose 20 euros.
Le lundi prochain, les salariés de V&B feront le déplacement à la maison mère de V&B, à Mettlach en Allemagne, afin de faire entendre leur revendications.