Comme mot de bienvenue, la présidente du Conseil de presse et directrice adjointe du groupe Editpress, Danièle Fonck, a en premier lieu énoncé les priorités pour l’année 2010. Ainsi, l’accent sera d’une part mis sur la formation prochainement offerte aux journalistes. Face à l’évolution constante des médias, l’intérêt sera d’autre part orienté vers la révision de la loi relative à la presse. Seront notamment décortiqués le volet de la protection des sources ou encore celui du titre de journaliste. L’accessibilité aux médias est un autre pilier qui sera étudié de près. Car, la presse se doit d’être « encore plus accessible que jamais », tels les propos de Danièle Fonck.
Autorégulation assurée
Le ministre des Communications et des Médias, François Biltgen, a pour sa part évoqué le rôle que le gouvernement doit pleinement assurer en matière de marché publicitaire. Suivant lui, l’Etat doit prendre conscience que « la presse aura dans le futur besoin de la publicité ».Or, cela ne va pas sans dire que la presse luxembourgeoise se devra d’être « bonne, pluraliste et indépendante », tout en offrant un journalisme de qualité.
Pour ce qui est du développement des médias, il va de soi que l’ère de la toile aura indéniablement un impact sur le paysage journalistique. Apportant un contenu brut, l’internet devra cependant lui aussi veiller à diffuser une information qualitative ceci dans le respect de la protection du détenteur de la carte de presse. D’ailleurs dans ce contexte, tout comme Danièle Fonck, le ministre a insisté sur l’importance de l’autorégulation et de la protection des données, des chapîtres compris dans la loi portant réforme de la presse.
Bannir tout immobilisme
De son côté, le Premier ministre, Jean-Claude Juncker, a salué le travail effectué par la presse luxembourgeoise qui mérite de recevoir des éloges surtout en ce qui concerne l’information internationale et locale dans les journaux écrits. Il a en outre souligné qu’il est primordial de continuer à bien informer les citoyens. « Une population mal informée ne peut pas juger correctement », a-t-il déclaré en évoquant une citation de Gaston Thorn, ancien Premier ministre luxembourgeois.
L’accès rapide à l’information est un autre sujet cher à Jean-Claude Juncker. Cela dit, il ne faudra pas pour autant omettre de protéger le métier de journaliste.
Le Premier ministre a terminé sur la nécessite d’une relation solide entre les différents acteurs sociaux et publics. Dans l’intérêt d’un dialogue social adéquat, il faut mettre un terme à cet immobilisme, « ce jeu de mikado », où tout le monde pense que si personne ne bouge, personne ne perd. (MnM)
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