Fixerstuff: L’un ne va pas sans l’autre

Jetzt weiterlesen! !

Für 0,59 € können Sie diesen Artikel erwerben.

Sie sind bereits Kunde?

Tant que le ministre de la Santé ne s'engage pas à proposer une structure d'accueil pour toxicomanes à Esch/Alzette, la commune de Luxembourg-Ville se refusera de signer le permis de construire pour la Fixerstuff à Bonnevoie. C'est ce que déclare, mercredi 2 septembre, le bourgmestre de Luxembourg-Ville Paul Helminger lors du "City Breakfast".

Lors de la réunion „City Breakfast“ du collège d’échevins, qui s’est tenue mercredi, 2 septembre, Paul Helminger a laissé entendre qu’il est effectivement grand temps de trouver une solution concernant la Fixerstuff, aussi connue sous le nom de „Tox-In“. En effet, il déplore la situation sur le terrain devenant catastrophique. Rappelons qu’actuellement les sans abris sont provisoirement logés dans des containers qui ne sont pas fait pour durer.
Un nouveau centre dans la capitale devient donc plus que nécessaire. Or, « Esch/Alzette doit aussi contribuer », a souligné le bourgmestre qui attend une lettre de la part du ministre de la Santé confirmant la mise en place d’une structure d’accueil à Esch/Alzette. Voilà la condition sine qua non.
Un avis partagé par l’échevin, François Bausch, qui estime qu’il s’agit d’un problème national et non communal et que dans l’intérêt préventif il est primordial de décentraliser l’encadrement des toxicomanes.

Cela dit, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo a confié à un de nos confrères du journal Tageblatt que la fameuse lettre se trouve déjà entre les mains de la commune de Luxembourg-Ville. Il a même affirmé qu’un autre centre pour toxicomanes est prévu à Ettelbrück.

Des économies à 40 millions d’euros

Dans un tout autre registre, le collège d’échevins a également évoqué la question de l’enveloppe budgétaire des services financiers qui sera réduite d’environ 40 millions d’euros, notamment grâce à un service de bus mieux adapté aux besoins réels des citoyens. Selon François Bausch, augmenter par exemple le temps d’intervalle entrer deux bus aux endroits où le rendement se fait autant sentir si le bus venait toutes les 20 minutes au lieu de 15 minutes, pourrait faire des économies allant de l’ordre de 200.000 euros. Le but est d’épargner sans réduire les services, a indiqué le premier échevin.

„Citymag“

Le collège d’échevins a aussi profité de la réunion „City Breakfast“ pour présenter d’autres projets beaucoup plus joyeux, notamment le nouveau visage du „Citymag“.
Sous une nouvelle forme plus légère et plus transparente ainsi que pour un prix plus abordable, le mensuel reprendra les actualités de la Ville, des interviews de personnalités publiques, un agenda, et ainsi de suite. Chaque numéro portera aussi un autre nom et se fera partiellement en français, allemand et anglais.