Au total, 4.299 demandes d’acquisition de la nationalité luxembourgeoise ont été déposées au ministère de la Justice. Parmi ces demandeurs, 1.405 sont d’origine portugaise ce qui équivaut à 32,7%. Les ressortissants des trois pays limitrophes, à savoir de l’Allemagne, la Belgique et la France, représentent à eux-mêmes 927 demandes, soit 21,6% du nombre total des dossiers introduits. Le bilan révèle aussi que nombreux sont ceux qui proviennent des sept républiques ex-yougoslaves (19,9%).
Face à ce bilan provisoire, le ministre de la Justice, François Biltgen, se dit être impressionné de toutes ces demandes. Ceci fait, selon lui, preuve d’une grande volonté d’intégration et correspond aux objectifs fixés par le gouvernement. En effet, grâce à l’entrée en vigueur de la double nationalité, le ministre espère pouvoir davantage encourager le renforcement de la cohésion sociale et par la même occasion favoriser l’intégration des résidents étrangers. Cette nouvelle loi permet en outre aux Luxembourgeois, ayant perdu leur nationalité, respectivement ayant un aïeul qui possédait la nationalité luxembourgeoise, de recouvrer la nationalité luxembourgeoise.
Test de compréhension de la langue luxembourgeoise
Rappelons que pour acquérir la nationalité luxembourgeoise, les demandeurs se doivent, sauf exception, de passer des épreuves d’évaluation de la langue luxembourgeoise ainsi que suivre des cours d’instruction civique. Dans ce contexte, force est de constater que depuis l’introduction du principe de la double nationalité, l’Institut national des langues (INL) a recensé 837 candidats ayant voulu passer le « Sproochentest Lëtzebuergesch ». Parmi ces participants, 637 ont réussi avec brio le test, ce qui correspond en moyenne à un taux de réussite de 78,4%.
Quant au nombre d’inscriptions aux cours de luxembourgeois donnés par une vingtaine d’enseignants, l’INL a enregistré en 2009 1.973 apprenants.
MnM
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