Article d’étudiantsDes animaux „protégés“ continuent à se faire tuer dans le monde

Article d’étudiants / Des animaux „protégés“ continuent à se faire tuer dans le monde
En Afrique, des éléphants sont tués chaque jour Photo: dpa/AP/Anup K. Venu

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Dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de presse, le Tageblatt donne la parole aux étudiants. Aujourd’hui, Anne Harf se penche sur le sujet des animaux en voie d’extinction.

Alors que beaucoup d’espèces animales sont aujourd’hui menacées, en voie d’extinction ou déjà disparues, que des lois sont mises en place pour les protéger, certaines personnes en Afrique, en Arctique ou encore sur les océans continuent à les tuer.

La situation en Afrique est alarmante. Chaque jour, des éléphants sont tués pour leurs défenses en ivoire ou leur viande. Le braconnage est interdit par la loi mais il permet de rapporter beaucoup d’argent à ceux qui y participent. Au Kenya en mars dernier ont été tués la seule girafe blanche femelle et son petit. Des riches chasseurs dépensent 15.000 dollars pour pouvoir tuer une girafe. Ils considèrent cela comme un sport. Quelques pays africains le tolèrent car cela amène de l’argent au pays et du tourisme. Mais les girafes disparaissent et leur population a été „divisée par deux depuis 1988 et leur nombre est actuellement de 80.000“. Pour ce qui est du rhinocéros, toutes les espèces sont aujourd’hui menacées. Leurs cornes attirent les braconniers car elles sont très demandées, surtout en Asie. Même si le rhinocéros blanc ne semble pas très menacé, son frère, le rhinocéros noir, est condamné à disparaître.

Tortues menacées

Dans les régions d’Asie, un autre animal est menacé: la panthère des neiges. Vivant à de hautes altitudes „entre 2.500 et 5.400 mètres, mais également à pas plus de 500 mètres en Russie, sur un territoire s’étendant sur plus de 18.000 km2“, cet animal arrive à se fondre dans le paysage grâce à sa fourrure tachetée. Mais aujourd’hui, avec la dégradation de son habitat et du braconnage pour sa fourrure, ce félin est en danger. On note que sa population „a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années pour atteindre actuellement 4.000 à 6.500 individus“.

Avec la tortue imbriquée on quitte les continents pour les océans Atlantique, Indien et Pacifique. Cette tortue marine que l’on appelle aussi „tortue à bec de faucon“, „tortue à écailles“ ou encore „tortue Caret“ est „l’un des reptiles les plus menacés de la planète, avec la perte de plus de 80% de sa population en un siècle“. Parmi ces menaces, il y avait le commerce d’écailles de tortue pour la fabrication de bijoux mais aussi de lunettes et de meubles d’art. Aujourd’hui ce commerce est interdit mais un autre apparait dès les années 2000 avec les tortues empaillées. Ces animaux sont „capturés en mer, tués puis conservés entiers dans de grands bacs de formol afin d’être vernis puis vendus comme objets décoratifs“.

Dans le monde, on voit que les animaux menacés se font de plus en plus nombreux. La destruction de leur habitat, l’organisation de safaris, le profit, l’argent … provoquent la disparition programmée d’espèces et montrent la folie de l’homme. Heureusement que des associations pour la protection des animaux existent dans la monde mais leur action ne suffit pas afin d’arrêter le désastre.