Bilan compétitivité 2009: position « médiocre » du Luxembourg

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Suivant le « bilan compétitivité », émis par le Ministère de l'Economie et le Statec, la situation compétitive du Grand-Duché a fort détérioré au cours des années précédentes. C'est ce qu'ont indiqué lundi, 28 septembre, le ministre de l'Economie, Jeannot Krecké, ainsi que Serge Allegrezza, directeur du Statec.

« On perd en compétivité », a confirmé Serge Allegrezza. Différents facteurs sont à l’origine de cette tendance vers le bas.  Premièrement, le Luxembourg enregistre des mauvaises performances en matière de productivité et de coût du travail.  Comparé à 2007, le pays est descendu en 2008 à -18.
Deuxièmement, l’économie du Luxembourg continue à se dégrader par rapport à ses partenaires. Cette détérioration s’explique de part et d’autres par la perte de compétitivité qui est fortement influencée par l’évolution dans les services, ainsi que par un déclin en termes de compétitivité-coût dans l’industrie luxembourgeoise.

Dès lors, la compétitivité du Luxembourg dépendra largement de la mise en oeuvre adéquate d’une politique économique basée sur la productivité. Seulement si la productivité structurelle progresse durablement, la compétitivité pourra être garantie. Pour cela, il faut aussi rester attentif par rapport  à tous les indicateurs (économiques, sociaux, environnementaux), révélateurs de la position compétitive du Grand-Duché. En d’autres termes, « il faut prendre en compte ce qui se passe au Luxembourg », c’est ce que recommande le ministre de l’Economie, « même si les résultats risquent d’être désagréables ».

Aussi faudrait-il prendre en compte le secteur immobilier et le secteur des taxis. Dans ce contexte, l’absence de statistiques sérieuses dans le domaine immobilier pèse lourdement sur l’analyse de ce secteur en question. Par conséquent, une base des données administratives du Statec pourrait permettre de suivre les prix réels des logements. Quant au marché des taxis, une réforme pourrait répondre aux problèmes de l’augmentation des prix des courses de taxis au sein du Grand-Duché et le niveau élevé par rapport aux autres pays. En effet, force est de constater que « les prix ne sont pas conformes », comme le signale Jeannot Krecké. Une proposition serait par exemple de créer des catégories (taxis privés, publics,…), une idée actuellement en cours de discussion avec le ministère des transports.