Avoir confiance en l’administration publique

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Une étude TNS Ilres réalisée cet été auprès de 1058 personnes, révèle que la majorité des citoyens avoue avoir confiance en l'administration publique. Paradoxalement, un citoyen sur deux ont une opinion négative de la réputation de la fonction publique.

Le sondage commandité pour la deuxième fois par la société d’études de marché et de sondages d’opinions, TNS-ILRES, indique que près de trois quarts des citoyens se disent satisfaits de l’amabilité et de la serviabilité du personnel de l’administration publique. La quasi-totalité de la population estime même que l’administration est digne de confiance, et essentiellement en matière de confidentialité (86%). Un point positif pour la fonction publique qui peut tirer profit de cet atout afin d’améliorer son image en général.

Focaliser sur le contact personnel

À l’opposé, l’étude démontre que les interrogés ont une mauvaise opinion au sujet de l’accessibilité par téléphone, ainsi que de la réputation de l’administration. Or, si l’occasion se présentait, plus de la moitié de l’échantillon (55%) accepterait volontier un poste dans la fonction publique. Selon Charles Margue, directeur d’études TNS Ilres, ce facteur peut donc être « un vecteur positif d’intégration ».
Pour ce qui est de l‚accessibilité, elle reste donc un point d’attention important qui est à développer. Tout comme il faudra mettre l’accent sur la transparence et le dynamisme, deux critères qui sont à près de 40% mal perçus par la population, et qui « laissent à désirer ». Pour remédier au problème de transparence, de dynamisme, et du service personnalisé, une idée serait par exemple de mettre sur pied une charte de services qui aura pour fonction de promouvoir les valeurs de l’administration publique.

Principe de ce sondage

« Le regard de l’extérieur  est important pour nous », explique le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Claude Wiseler. « Pour avancer, il faut savoir quelle est la perception que les citoyens ont de la fonction publique. L’étude nous indique quels sont nos points forts et nos points faibles. Elle nous guide dans quel sens nous devons orienter notre travail afin de répondre au mieux aux besoins des citoyens. »

L’internet: un outil de communication

Il faudrait en outre aussi rendre les horaires d’ouvertures plus flexibles afin de mieux répondre aux différents besoins des citoyens. Une réalité qui est bien reflétée dans les résultats de l’étude. En effet, le sondage révèle que les interrogés font de plus en plus appel au service électronique (accès aux informations et formulaires sur les sites web). 71% sont même très satisfaits de ce service. Serait-ce parce que l’internet offre des possibilités d’accès que les guichets et les bureaux n’offrent pas?
Cela dit, selon le
ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Claude Wiseler, il est clair qu’il faudra mettre l’accent sur les nouvelles technologies de la communication (internet, e-mail,…), sans pour autant oublier le contact personnel, « la personnalisation de l’administration ». Un avis tout aussi partagé par Charles Margue pour qui « le contact personnel est et reste primordial ».
MnM