Au nom des frontaliers français /AUDIO/

Jetzt weiterlesen! !

Für 0,59 € können Sie diesen Artikel erwerben.

Sie sind bereits Kunde?

Lors d'une conférence de presse, qui s'est déroulée mardi matin au siège de l'OGBL, le syndicat a présenté son dernier catalogue, dans lequel il dresse une liste de revendications et de solutions trouvées toutes en faveur des frontaliers français. Ceci afin de montrer que l'OGBL s'inquiète non seulement du sort des Luxembourgeois, mais aussi de...

Le nombre de frontaliers français qui viennent quotidiennement travailler au Luxembourg croît chaque année. Rien que l’année passé ils étaient environ 66.000 Français à travailler au Luxembourg. Aujourd’hui ils sont 71.000 frontaliers français à venir dans notre pays. Parmi ces 71.375 Français, 12.000 sont affiliés au syndicat OGBL.

Force est donc de constater que « le marché du travail dépasse les frontières ». Voilà pourquoi « il faut savoir qu’on a pas que besoin des frontaliers, mais qu’il faut aussi apprendre à travailler ensemble, prendre au sérieux les problèmes des frontaliers ». Une conviction revendiquée par le syndicat OGBL. 

Défendre les droits des frontaliers français

Pour cette raison, l’OGBL dresse dans un catalogue une liste de revendications en faveur des frontaliers français chers au syndicat. Sont abordés les problèmes relatifs à l’intégration, à la reconnaissance de l’état invalidant, au statut de l’élu, aux franchises médicales, aux prestations familiales, aux pensions… Certaines doléances sont de longues dates, d’autres non. Leur point commun: problématique du statut du travailleur frontalier au niveau de la sécurité sociale et de son financement, de l’imposition, ainsi que du droit politique. « Le catalogue est là pour prouver que l’OGBL est effectivement offensif », soutient Philippe Manenti, président de la section des Frontaliers Français de l‘OGBL.

Un avenir en commun

« On sait qu’on a un avenir économique en commun, et aussi un avenir de l’emploi en commun », prône le président du syndicat, Jean-Claude Reding. Pour cela, il faut absolument passer vers un politique qui élimine toute discrimination. Et qui dit discrimination, dit aussi discrimination dans le système chèque-service. « Nous ne comprenons pas pourquoi un enfant venant d’Audun-le-Tiche ne peut pas profiter des mêmes conditions qu’un résident. Ce n’est pas bon pour l’évolution du travail », s’émeut Jean-Claude Reding.


À titre d’information

Pour être plus proches de ses adhérents, OGBL met à disposition des bureaux, installés à Audun-le-Tiche, Thionville ou encore à Volmerange-les-Mines.

Droit de vote

Il est aussi important que « les travailleurs frontaliers français participent aux élections sociales, qu’ils ne pensent pas que cette action n’est que réservée aux Luxembourgeois. » Ceci est important pour l’avenir commun.

Pour plus d’informations sur les services que propose l’OGBL aux frontaliers français: www.frontaliers-francais.lu
MnM

Extraits audio en langue française et/ou en langue luxembourgeoise: