45e Autofestival: Une « CO2 »-attitude

En présence du ministre de l’Environnement et de l’Economie, Lucien Lux, la réception avait débuté par une allocution du président de Fegarlux, Ernest Pirsch. C’est dans une vision optimiste et en dépit d’un contexte économique peu favorable que le bal a été ouvert hier soir. Le président de Fegarlux se dit convaincu qu’il est nécessaire de combiner le facteur de l’économie avec celui de l’environnement. Il salue d’ailleurs les mesures entamées par le ministère de l’Environnement et de l’Economie en matière des émissions de CO2, notamment celle relative aux voitures d’entreprises. « Nous espérons que ces mesures vont contribuer à maintenir le marché automobile luxembourgeois à un même niveau qu’en 2008, ce qui n’est pas évident en raison de la crise économique mondiale actuelle », a-t-il déclaré en soulignant que l’économie et l’écologie peuvent coexister.

Point de vue sécurité, Ernest Pirsch voit d’un bon oeil la campagne « Choose ESP » qui sera lancée fin janvier. Le but de cette campagne est de promouvoir les technologies automobiles qui perfectionnent la sécurité sur les routes. Elle vise à encourager les automobilistes à acheter des véhicules équipés de la technologie ESP* et persuader les constructeurs automobiles d’équiper tous leurs modèles de ce programme.

PRIMe CAR-e plus

Côté aides financières accordées à l’achat d’une voiture à faibles émissions de CO2, une prime supplémentaire est entré en vigueur depuis le 1er janvier. «La crise actuelle est une chance, une chance pour des investissements écologiques », a déclaré hier soir le ministre de l’Environnement et de l’Economie en soulignant qu’il faut appliquer une politique moderne, responsable et intelligente.
Cette dite „prime à la casse“, officiellement appelée « PRIMe CAR-e plus », s’adresse aux propriétaires d’un véhicule âgée d’au moins dix ans désireux d’acheter une voiture économe en carburant. Selon les émissions de CO2, la prime varie. Elle sera de 1.500 euros, si la voiture ne consomme pas plus de 120g/km de CO2, ou de 2.500 euros, si la voiture n’émet pas plus de 150g/km de CO2. Il va de soi aussi que l’intéressé doit être en possession d’un « certificat de destruction », et que la voiture soit enregistrée à son nom pour au moins deux ans ainsi qu’assurée pendant au moins douze mois.
Suivant Lucien Lux, sur cinq ans, cette prime permettrait de faire des économies allant de l’ordre de 4.500 euros, si l’on y ajoute la PRIMe CAR-e de 750 euros et si l’on compte les économies réalisées en matière de taxes de circulation, d’essence et ainsi de suite…