/ UE: la reconduction de Barroso probablement votée le 16 septembre
„Le plus probable est que nous aurons un vote le 16 septembre“, a déclaré M. Buzek pendant une conférence de presse à Stockholm avec le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
„J’ai rencontré tous les présidents des groupes politiques (du Parlement) pour discuter du 16 septembre comme date du vote sur le président de la Commission (…) Pour autant qu’on puisse le dire aujourd’hui (…) le plus probable est que nous voterons le 16 septembre“, a expliqué M. Buzek.
La décision sera prise le 10 septembre à l’occasion d’une réunion des présidents des différents groupes.
Selon lui, trois voire quatre groupes politiques acceptent le principe du vote le 16 septembre et un n’a pas donné son accord.
Il n’a pas précisé quels étaient ces groupes, mais les conservateurs modérés du Parti populaire européen (PPE), les conservateurs eurosceptiques qui ont fait dissidence du PPE, et les socialistes semblent en faveur de cette date.
Les Libéraux hésitent encore mais semblent de plus en plus se ranger à l’idée d’un vote mi-septembre, afin de ne pas encore faire traîner les choses.
Seuls les Verts sont résolument d’avis que ce vote devrait être reporté après le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne du 2 octobre.
Candidat sans rival à sa propre succession pour cinq ans, M. Barroso a déjà reçu le soutien unanime des 27 gouvernements de l’UE. Il attend désormais l’aval du Parlement européen, où sa famille conservatrice à elle seule n’a pas une majorité suffisante et doit trouver des alliés.
Même s’il a toute les chances d’être reconduit au bout du compte, sa candidature ne fait pas l’unanimité parmi les eurodéputés. Beaucoup estiment qu’il n’a pas été réactif face à la crise économique, se bornant à suivre ce que faisaient les grands Etats.
M. Buzek a de nouveau plaidé en faveur d’un vote rapide du Parlement sur M. Barroso, sans attendre l’issue du référendum irlandais car „nous ne savons pas combien de temps il faudra attendre“.
„Si les Irlandais disent oui, il faudra encore attendre la ratification du traité par trois présidents (Allemagne, Pologne et République tchèque, ndlr)“ pour achever le processus de validation du traité.
„Nos concitoyens attendent des décisions sur le climat, la crise financière“ notamment, a-t-il ajouté.
M. Reinfeldt a renchéri en estimant que „nous ne pouvons pas perdre trop de temps car nous avons besoin d’un leadership sur la crise financière et le climat“.
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