Recherches lancées contre les représentants des Farc à l’étranger

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Des recherches ont été lancées avec l'appui de la police colombienne contre les représentants de la guérilla des Farc en Europe et en Australie, selon l'édition de dimanche du quotidien El Tiempo de Bogota.

Des recherches ont été lancées avec l’appui de la police colombienne contre les représentants de la guérilla des Farc en Europe et en Australie, selon l’édition de dimanche du quotidien El Tiempo de Bogota. Les autorités européennes et australiennes ont entrepris de débusquer ce que El Tiempo nomme la „légion étrangère“ des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), après l’interpellation de la représentante de la guérilla marxiste en Espagne. Soupçonnée d’avoir collecté des fonds pour la guérilla et d’avoir apporté un appui logistique à plusieurs dirigeants de l’organisation rebelle, Maria Remedios Garcia Albert, 57 ans, a été arrêtée en Espagne puis remise en liberté fin juillet.
Quatre Espagnols, deux Italiens, un Danois et un Australien seraient recherchés par les enquêteurs, selon le quotidien colombien. Ils auraient été identifiés à partir des informations retrouvés dans l’ordinateur du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, abattu lors d’un raid militaire de l’armée colombienne en mars dernier.
Le suspect danois serait notamment à l’origine de l’établissement en Suède de l’agence de presse Anncol, utilisée par la guérilla pour diffuser ses messages.
En Italie, la police aurait également identifié le représentant présumé des Farc, affirme le journal, selon lequel Interpol aurait été sollicité afin de retrouver la trace du suspect australien.