Quatre étrangers interpellés à Pékin avec une banderole \“Tibet libre\“

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Quatre étrangers ont été interpellés par la police, mercredi matin à proximité du stade national à Pékin, après avoir déroulé une banderole \"Tibet libre\", a indiqué l'agence Chine Nouvelle.

Quatre étrangers ont été interpellés par la police, mercredi matin à proximité du stade national à Pékin, après avoir déroulé une banderole „Tibet libre“, a indiqué l’agence Chine Nouvelle. Trois hommes et une femme ont été appréhendés peu après avoir déployé cette banderole rédigée en anglais, à deux jour de l’ouverture des jeux Olympiques, a précisé l’agence officielle, citant la police. Ces quatre personnes, dont la nationalité n’est pas précisée par Chine Nouvelle, se sont retrouvées peu avant six heures du matin près du stade national, surnommé le Nid d’oiseau. Deux des hommes ont escaladé un grand poteau métallique (ou un grand réverbère) pour attacher la banderole le plus haut possible. La police est arrivée sur les lieux 12 minutes plus tard et a emmené les quatre manifestants entrés en Chine avec des visas de touristes, a indiqué l’agence.
Selon l’organisation Students for a Free Tibet, qui milite pour l’indépendance de la région, les manifestants sont deux hommes américains, un homme et une femme britanniques. Ils ont entre 23 et 34 ans. Ils ont aussi déployé des drapeaux tibétains devant le stade et une autre grande banderole, précise l’organisation. La première banderole affichait „Un monde, un rêve: Tibet libre“ en anglais, en référence au slogan olympique. La deuxième banderole affichait „Le Tibet sera libre“ en anglais et „Libérez le Tibet“ en chinois. La directrice de l’ONG, interrogée par l’AFP, affirme qu’ils sont restés sur place pendant une heure et demie, et non douze minutes comme l’affirme Chine Nouvelle.
Selon Lhadon Tathong, l’un des manifestants, perché sur un poteau métallique, est resté en contact téléphonique avec ses camarades basés à Washington pendant toute la manifestation. Depuis leur arrestation, leurs téléphones portables ont été fermés. „On ne risque pas de les revoir de sitôt“, a-t-elle commenté à l’AFP.