Les trois dirigeants ont souhaité, lors d’une conférence de presse commune peu avant l’ouverture du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union à Bruxelles, que le futur président stable du Conseil européen soit une personnalité mariant le sens du compromis à un fort engagement européen. „Je veux un président réellement européen“, a dit M. Zapatero. L’engagement européen de M. Blair est contesté par certains qui lui reprochent son engagement sans réserve aux côtés de George W. Bush au moment de la guerre en Irak. Par ailleurs, la Grande-Bretagne n’appartient ni à la zone euro ni à l’espace Schengen. Estimant que les dirigeants de l’UE avaient encore „besoin de temps“, M. Bajnai s’est prononcé pour „quelqu’un qui peut représenter l’UE de manière très forte à l’extérieur“, mais aussi „quelqu’un qui est prêt à écouter les autres“, qui „connaît les mécanismes de l’UE“ et qui sache „trouver de bons compromis“. Herman Van Rompuy a quant à lui jugé „essentiel“ que le futur président soit un „Européen convaincu“. „Nous n’avons pas de veto, contre personne“, a ensuite précisé à quelques journalistes Herman Van Rompuy. „Si on commence avec des veto…“, a soupiré le Premier ministre belge, dont les deux prédécesseurs, Jean-Luc Dehaene et Guy Verhofstadt, ont été barrés comme président de la Commission européenne par un veto britannique. Longtemps considéré comme favori pour la présidence de l’UE, Tony Blair, 56 ans, apparaît aujourd’hui isolé.
29. Oktober 2009 - 17.23 Uhr
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