„MaCartePresse“ lancé à Marseille pour acheter les journaux moins cher

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Des cartes prépayées permettant d'acheter huit quotidiens nationaux avec des réductions allant de 17% à 25% selon les titres ont été lancées mardi à Marseille pour stimuler des ventes en déclin, avant une extension à d'autres villes en 2010 si l'opération est un succès.

 „La philosophie de +MaCartePresse+, c’est de faire revenir l’acheteur sur le point de vente“ en proposant des „remises comme sur l’abonnement, tout en conservant la liberté d’achat comme sur la vente au numéro“, a expliqué Virginie Amourelle, directrice marketing des Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP) lors d’un point presse. Il existe deux modèles de cartes que le lecteur peut se procurer dans les 157 points de vente participant à l’opération à Marseille et ses environs, soit en nombre d’exemplaires, soit sous forme de porte-monnaie électronique. Par exemple, Aujourd’hui en France propose 20 numéros à 15 euros, Libération 10 numéros à 10 euros, tandis que Le Monde offre 10 euros pour 30 euros dépensés et L’Equipe 4 euros pour 12 euros déboursés. Sont également concernés Le Figaro, France-Soir, L’Humanité et l’International Herald Tribune. Le dispositif s’adresse aux „lecteurs occasionnels, qui sont moins réguliers qu’avant, et aux déçus de l’abonnement qui n’ont pas toujours le temps de lire les numéros“, selon Mme Amourelle. Il ne s’agit „pas d’une question de conquête car un non-lecteur ne va pas acheter la carte, mais de fidélisation“ du client, a souligné Rémy Pflimlin, directeur général des NMPP, précisant qu’il visait une „augmentation de 10% à 20% des ventes“. Environ 5.500 cartes sont mises en circulation au démarrage de l’opération, dont un premier bilan sera dressé début janvier avant de l’étendre éventuellement à „deux ou trois autres villes“. „L’idée, c’est que la France entière soit couverte fin 2010“, a précisé M. Pflimlin. Marseille, choisie pour la diversité de ses points de vente, avait déjà accueilli une initiative de ce genre à l’été 2008, portant uniquement sur Libération. „Notre diffusion avait augmenté de 20% pendant les six semaines de l’opération“, a affirmé son directeur Laurent Joffrin, malgré un „système de coupons compliqué à gérer“. „La vente au numéro est un indice du succès du journal et représente plus de la moitié de notre chiffre d’affaires, c’est un enjeu décisif“, a-t-il ajouté. M. Joffrin a dit refuser de „se résigner à l’idée d’un déclin permanent“, alors que le chiffre d’affaires de la presse écrite a reculé de 2,3% en 2008, selon la Direction du développement des médias (DDM). En fin de matinée, Bernard Kechichian, gérant d’une maison de presse situé au centre ville, avait déjà vendu une quinzaine de cartes. S’il a salué l’opération, il a regretté qu’une carte unique n’ait pas été mise en place. „Les journaux ne l’ont pas souhaité, en raison d’un prix de vente différent“ qui aurait rendu l’offre „complexe“, a expliqué le directeur des NMPP.