L’Europe en route vers un système unique de télépéage

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Les Européens pourront bénéficier d'ici cinq ans maximum d'un système unique de télépéage, qui leur permettra d'utiliser un même abonnement et un même équipement dans tous le pays de l'UE, selon une décision adoptée mardi par la Commission européenne.

Cette décision établit les caractéristiques techniques et exigences essentielles au lancement de ce service européen de télépéage (SET). Ce système sera disponible d’ici trois ans pour les véhicules routiers de plus de 3,5 tonnes (ou autorisés à transporter plus de neuf passagers), et dans un délai de cinq ans pour tous les autres véhicules, a précisé l’exécutif européen dans un communiqué. Les utilisateurs pourront s’abonner auprès du prestataire de service de leur choix. Les percepteurs des droits de péage communiqueront ces droits aux prestataires, qui les factureront ensuite aux utilisateurs. „Le service européen de télépéage permettra aux usagers de la route de s’acquitter aisément des droits de péage dans toute l’Union européenne grâce à un seul abonnement auprès d’un prestataire de service et à un seul équipement embarqué“, s’est félicité le commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani.
Il a jugé que cette décision constituait le progrès le plus important pour les conducteurs européens depuis la suppression des contrôles aux frontières. Le télépéage doit permettre de limiter le nombre de transactions en espèces aux péages et de fluidifier le trafic. Des systèmes de télépéage existent dans plusieurs pays européens depuis le début des années 90, notamment en France. Ils fonctionnent généralement avec un badge ou un boîtier que l’on met à l’intérieur de sa voiture. Celui-ci communique les caractéristiques du véhicule aux gestionnaires du réseau routier, afin de déterminer le montant à payer. Mais les divers systèmes nationaux et locaux de péage sont généralement incompatibles. Pour aller du Portugal au Danemark, il faut par exemple au moins cinq équipements différents, dont chacun est couvert par un contrat particulier avec un gestionnaire particulier, souligne la Commission.