Les positions de Barack Obama sur l’Irak

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Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama, qui se trouvait lundi en Irak pour une brève visite, s'est engagé, s'il est élu, à commencer immédiatement le retrait des troupes américaines dans ce pays.


Barack Obama s’était prononcé contre la guerre en Irak dès 2002, avant qu’elle ne soit lancée, mais n’étant pas parlementaire fédéral à cette époque, il n’avait pas eu à voter sur cette question. Voici les principales positions de Barack Obama sur l’Irak:
TROUPES
M. Obama s’est engagé, s’il est élu, à immédiatement commencer un retrait des troupes déployées en Irak, au rythme d’une à deux brigades de combat par mois jusqu’à ce que toutes les troupes de combat soient rentrées, soit dans un délai de 16 mois. „Le jour où je prendrai mes fonctions je donnerai une nouvelle mission aux militaires: finir cette guerre“, a-t-il dit le 15 juillet. Il souligne également qu’il veut „un retrait responsable et progressif d’Irak“, et qu’il entend écouter les commandants militaires dès sa prise de fonctions. „J’ai toujours dit que le rythme du retrait serait dicté par la sécurité de nos troupes et le besoin de maintenir la stabilité“.
BASES PERMANENTES Obama est opposé à l’installation de bases permanentes en Irak, mais a dit qu’il maintiendrait des troupes „résiduelles“ dans le pays pour viser les restes d’Al-Qaïda, protéger l’ambassade américaine et les autres représentations diplomatiques, et entraîner et soutenir les forces de sécurité irakiennes, „tant que les Irakiens font des progrès politiques“. Il s’est aussi dit prêt à renvoyer des troupes en cas de situation chaotique ou de nettoyage ethnique.
LE GOUVERNEMENT IRAKIEN Obama a dit qu’il presserait les leaders irakiens d’achever le processus de réconciliation nationale et d’assumer entièrement leurs responsabilités pour diriger le pays, en envisageant un rôle central joué par les Nations unies. „Ce que je ne ferai pas, c’est de continuer à laisser faire le gouvernement irakien et à permettre à ces dirigeants de geler notre politique étrangère, pendant qu’ils tergiversent sur la façon dont ils vont coopérer entre eux“, a dit Obama en avril.

L’AVENIR DE L’IRAK „Les Irakiens pourraient choisir une sorte de partition du pays en trois régions – une sunnite, une chiite, une kurde. Mais ce doit être leur propre choix. Les Etats-Unis ne doivent pas imposer la division de l’Irak“, a-t-il affirmé en septembre 2007.
STABILITE REGIONALE Le sénateur démocrate prévoit d’impliquer les voisins de l’Irak, dont les bêtes noires de l’administration Bush, l’Iran et la Syrie, pour sécuriser les frontières de l’Irak, mettre fin à l’ingérence dans les affaires intérieures et soutenir la reconstruction. „Parce que si (le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki) peut tolérer des relations normales avec son voisin l’Iran, alors nous devrions également parler avec eux (les Iraniens)“, a déclaré Obama en avril. „Je ne crois pas que nous allons être capables de stabiliser la situation sans eux“.
REFUGIES
Obama prévoit de mettre sur pied un groupe de travail international pour aborder la question des réfugiés, avec quelque 2 millions de déplacés à l’intérieur de l’Irak. Il veut aussi débloquer deux milliards de dollars pour aider les réfugiés irakiens ayant fui leur pays.
JUSTICE
„Les Irakiens doivent savoir que ceux qui s’engagent dans des actes de violence à grande échelle seront traduits en justice. Nous devrions prendre la tête d’une commission à l’Onu pour surveiller et demander des comptes aux auteurs de crimes de guerre en Irak“, a dit Barack Obama en septembre 2007.