/ Les deux blessés plongés dans un coma artificiel
Le conducteur du scooter en aurait perdu le contrôle et aurait heurté un trottoir dans un virage d’une rue en pente, alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle mercredi vers 1.30 h.
L’un d’eux a été tué quasiment sur le coup. Les deux autres, grièvement blessés, restaient hospitalisés jeudi dans le service de neurochirurgie du CHU de Nancy où ils ont été plongés dans un coma artificiel.
Mercredi soir à Woippy, une quinzaine de voitures et un bus ont été brûlés, tandis qu’une école a été partiellement incendiée, ainsi que plusieurs cabines téléphoniques.
Trois bouteilles incendiaires, ainsi que des pierres et des pavés, ont été lancés sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par quelques tirs de grenades lacrymogènes. Les incidents auraient concerné quelques dizaines de personnes.
Un jeune homme cagoulé de 19 ans a été interpellé pour avoir lancé des pierres sur les forces de l’ordre.
Lors de ces affrontements, il y aurait eu aucun blessé et le calme serait revenu vers 1.00 h.
Le dispositif de surveillance mis en place mercredi soir a été activé à l’identique hier soir.
Le député-maire de Woippy, François Grosdidier, a voulu mettre un terme aux „rumeurs“ impliquant les policiers. „Je ne peux pas accepter la diffusion de fausses rumeurs“, a-t-il dit hier. „Quand j’entends une mère expliquer que la police municipale a chassé (les jeunes), ce qui est complètement faux, qu’elle a vu le choc sur la voiture, c’est complètement faux. C’est de la diffusion de fausses nouvelles“, a-t-il ajouté, en précisant qu’il partageait la douleur des familles.