Un porte-parole du ministère français de l’Intérieur avait indiqué au conditionnel que la fillette, sa mère et deux hommes qui ont participé à l’enlèvement alors qu’Elise était sous la garde de son père pourraient se trouver à Moscou.
„Il semblerait qu’il y ait eu un groupe qui correspond au signalement, c’est-à-dire une femme, une fillette et deux hommes qui a pris un avion de Genève en direction de Moscou“, avait-il expliqué en début de soirée. L’alerte avait été donnée par une femme qui a dit avoir rencontré la mère de nationalité russe et son enfant dans un train entre Montpellier et Bellegarde (Gard), où la première lui aurait demandé comment se rendre à Genève.
Un policier français de la Paf (Police de l’air et des frontières) présent à l’aéroport de Genève a également cru reconnaître le groupe et alerté ses collègues suisses. Mais ces derniers, auxquels on a présenté „des papiers en règle qui avaient une identité différente des gens recherchés“, ont autorisé les quatre personnes à embarquer malgré la demande française de contrôles plus poussés, a dit le porte-parole. La France a alors alerté son ambassade à Moscou pour obtenir des contrôles plus approfondis à l’arrivée de l’avion, qui a atterri à l’aéroport de Domodedovo samedi soir. Les passeports des quatre personnes ont été scannés et envoyés en France, où le père d’Elise, Jean-Michel André, a procédé à des vérifications au commissariat de police d’Arles. „Les passeports que j’ai vus ne sont pas ou ne correspondent pas ni à ma femme, ni à ma fille, ni à l’agresseur d’hier que je peux reconnaître“, a déclaré ce dernier à la presse. „De plus, les policiers russes disposaient depuis hier de la photo d’identité de ma fille, donc ils étaient alertés par leurs collègues français. S’ils avaient vu ma fille à côté des photos, ils auraient dit ‚oui, c’est elle'“, a-t-il ajouté.
22. März 2009 - 10.14 Uhr
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